L'Algérie participera à la 16e conférence des parties des Nations unies sur les changements climatiques (segment ministériel), qui démarre demain mardi, à Cancun (Mexique), a indiqué, hier, un communiqué du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. L'Algérie sera représentée à cette conférence, dont les travaux ont commencé le 29 novembre au niveau des experts, par le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Chérif Rahmani, également coordonnateur des négociations onusiennes sur le climat au niveau des ministres africains. M. Rahmani se trouve à Cancun depuis le 2 décembre pour encadrer, d'une part, la délégation algérienne présente à la conférence et, d'autre part, les concertations nécessaires dans ce type de négociations tant au niveau africain qu'international. La 16e conférence des parties des Nations unies sur les changements climatiques entre dans sa «phase active», après une période d'observation, qui a duré une semaine. «Les participants à cette importante conférence gardent en mémoire la conférence de Copenhague, qui s'est tenue en 2009, et ont tiré les enseignements tant positifs que négatifs dans leur démarche collective et individuelle des négociations», est-il relevé dans le communiqué. Les travaux de la conférence sont organisés en séances plénières, en ateliers de travail, en groupes de contact et en consultations informelles. Les participants (points focaux, négociateurs, experts et ministres) s'attellent à élaborer des «consensus sur des sujets importants» de la session de Cancun et à les concrétiser dans des projets de décision à soumettre le dernier jour aux organes de la conférence. Au cours de cette semaine, M. Rahmani a tenu plusieurs séances de travail avec les points focaux africains sur l'actualisation de la position commune africaine, élaborée à Alger et adoptée par les chefs d'Etats et de gouvernements africains, relative aux changements climatiques.