La teneur et les enjeux pour l'Afrique des négociations du prochain sommet sur le climat à Cancun au Mexique ont été exposés, lundi à Addis-Abeba (Ethiopie), par le ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Chérif Rahmani, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le ministre prenait part aux travaux du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine sur les changements climatiques (CAHOSCC) où il a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cette réunion, organisée à l'initiative du Premier ministre éthiopien et président du CAHOSCC, Meles Zenawi, a eu pour objet d'établir, en perspective de la prochaine conférence COP 16 de Cancun, le bilan des négociations sur les changements climatiques depuis la tenue de la conférence de Copenhague, le 18 décembre 2009. A l'ouverture de la réunion, M. Rahmani a présenté, en sa qualité de coordonnateur des négociations pour l'Afrique au niveau ministériel, le rapport sur l'Etat actuel de ces négociations en relation avec la position commune de l'Afrique et la promotion des intérêts du continent africain. A l'issue des travaux, le rôle de leadership de l'Algérie a été mis en relief par l'ensemble des chefs de délégations. Le ministre a co-animé avec le président du CAHOSCC et le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping, une conférence de presse sur les résultats de la réunion et ses perspectives en prévision de la prochaine conférence de Cancun.