Le nombre de projets d'Investissements directs étrangers (IDE) recensés en Algérie est en chute libre. Il est tombé de 102, en 2008, à 4 en 2009. Une baisse de 96% qui est, selon le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, une conséquence des «mesures prises par l'Algérie en matière d'entrée des capitaux étrangers à la faveur des dispositions de la Loi de finances complémentaire (LFC) 2009 et la crise financière internationale». Loin de s'alarmer, M. Mansouri constate que le recul des IDE en Algérie accompagne un processus similaire à l'échelle internationale avec une chute de 39% en Europe et de 36% en Afrique, au cours de l'année 2009. Et pour cause, la crise financière et économique mondiale. Il n'en est pas moins évident que nombre d'investisseurs étrangers potentiels «sollicitent les services de l'Agence pour s'imprégner des nouvelles conditions d'implantation» dans le pays.