Résumé de la 106e partie n Ali s'est encore laissé berner par son frère Omar qui a planté des oignons : il a pris les bulbes et lui a laissé les feuilles ! Mais Omar n'a pas fini d'escroquer son frère Ali. Après l'avoir roulé, il lui propose, pour vendre ses oignons, de mettre en commun leurs ânes. — Toi, tu vas vendre tes oignons, mais moi, je n'aurai que des feuilles à proposer et personne ne voudra me les acheter ! —Si nous mettons nos bêtes en commun, je promets de te dédommager ! —Tu me donneras une partie des bénéfices que tu engrangeras ? — Je t'en donnerai la moitié ! — Alors, j'accepte… mais ne cherche plus à me tromper ! —Je jure par Dieu que ce que je dis est vrai ! Les deux hommes mettent en commun leurs bêtes. Ils les chargent de couffins d'oignons et ils s'éloignent. Ils arrivent sur une grande place qui tenait lieu de marché et proposent leur marchandise à la vente. — Regardez les beaux oignons, dit Omar, je les ai plantés avec soin, je les ai récoltés… regardez comme ils sont beaux ! Ali intervient, à chaque fois. — Nous les avons plantés ensemble… nous les avons soignés ensemble… Pourquoi dis-tu être le seul à t'être occupé des oignons ? — Les gens vont écouter un marchand, pas deux ! —Tu as raison. Alors continue à crier comme tu le fais. Et Omar de crier : — Regardez les beaux oignons, je les ai plantés avec soin, je les ai récoltés… regardez comme ils sont beaux ! A la fin de la journée, tous les oignons ont été vendus. Omar a encaissé beaucoup d'argent. —Nous sommes riches ! dit Ali. — Erreur, je suis riche ! —Mais tu avais promis de partager l'argent avec moi ! —Je te donnerai ta part ! — La moitié ! — Non, c'est trop ! Ali soupire, découragé. — Alors donne-moi ce que tu veux…Tu ne changeras jamais ! Mais Omar a décidé de supprimer son frère pour n'avoir rien à lui verser. Comme ils rentrent de nuit, il a trouvé un moyen de le supprimer. — Nous allons passer la nuit dehors. — Où allons-nous dormir ? —Moi, j'ai trouvé une place dans la clairière, toi, tu dormiras sous ce rocher ! Or le rocher était branlant, en faisant des mouvements, Ali, le déséquilibrerait et il ne manquerait pas de l'écraser. Mais par la volonté divine qui n'admet pas l'injustice, le rocher se détache, et au lieu d'écraser Ali, il tombe sur Omar et le tue. (à suivre...)