Images n Aqareb sa‚, le film du Qatari Khelifa Merikhi, a ouvert, hier soir, vendredi,† la compÈtition de la catÈgorie longs mÈtrages de la 4e Èdition du festival international du film arabe. La trame du film se dÈroule dans un village de pÍcheurs au nord du Qatar. Cíest líhistoire d'un pÍcheur qui a ÈchappÈ, en compagnie d'un bÈbÈ, d'une mort certaine ‡ la suite du naufrage de leur embarcation. Trente annÈes aprËs ce naufrage, le petit rescapÈ devient un homme. Il se rendra compte que le pËre qui l'avait ÈlevÈ pratiquait la sorcellerie et qu'un pacte le liait au diable. En divulguant ce secret, le pËre adoptif et deux de ses complices s'exposaient ‡ un ch‚timent de la part du diable, mais le fils adoptif fera tout pour les sauver. A travers ce film, le cinÈaste voulait faire dÈcouvrir le monde des pÍcheurs de perles au Qatar, leur mode de vie et leurs croyances en mettant en scËne une lÈgende transmise de gÈnÈration en gÈnÈration par les habitants de ce pays. Il est Ègalement question d'une facette du patrimoine immatÈriel qatari puisque la chanson et la poÈsie populaires sont ‡ l'honneur. Dans líaprËs-midi, cinq courts mÈtrages ont ÈtÈ prÈsentÈs ‡ la cinÈmathËque díOran, au premier jour de la compÈtition officielle de cette catÈgorie. Dans Obsessions, le Tunisien Amine Chiboub propose une histoire surrÈaliste : HÈdi, un agent commercial, síinstalle dans son nouvel appartement. Un jour, il dÈcouvre un gros bouton rouge installÈ sur un mur. IntriguÈ par cet ÈlÈment Ètrange, il se pose constamment la question que se passerait-il síil appuyait sur ce bouton ? Toutes les ÈventualitÈs lui taraudent líesprit au point de sombrer peu ‡ peu dans la folie. Solo de líEmirati Ali Djabiri raconte líhistoire díun musicien marginalisÈ dans sa sociÈtÈ. Il níarrive pas ‡ faire dÈcouvrir aux autres ses talents de saxophoniste. Finalement ce soliste solitaire trouvera son public, des conducteurs de poids lourd marquant une halte sur la route díAbou Dhabi. Le cordonnier de la Saoudienne Ahd Kamal qui traite du problËme de la rÈintÈgration díanciens dÈtenus dans la vie normale. Saber est cordonnier. Toutes ses tentatives de reprendre sa vie quotidienne ont ÈchouÈ. Il ne trouve plus sa place parmi ses amis. Son Èpouse ne suscite plus pour lui le moindre sentiment. Cíest avec stupeur quíelle dÈcouvre des cicatrices, consÈquences de torture, zÈbrant le dos de son mari. La vie de Saber est dÈfinitivement brisÈe. MÍme pour dormir le soir, il est contraint díenfiler une cagoule sur sa tÍte comme pour síisoler du monde extÈrieur.††††††† La premiËre leÁon de la Palestinienne Arine Amri est líhistoire de Salma, une Palestinienne, qui quitte sa ville natale díEl-Qods pour se rendre en France. A Paris, Selma doit prendre des cours de franÁais. Comme les autres ÈlËves, elle doit se prÈsenter. Sa phrase : ´Bonjour, je suis Selma. Je viens de Palestine dont la capitale est JÈrusalemª, suscite líindignation díun IsraÈlien qui lui rappelle que ´JÈrusalem est en IsraÎlª et que ´líEtat palestinien níexiste pasª. Selma se rend compte que partout o? elle va elle restera líÈternelle apatride.† Sharing du Libyen Salah Eddine Ghuwedr raconte líhistoire díun frËre et díune súur, issus díune famille pauvre. A tour de rÙle, ils se partagent líunique paire de chaussures pour se rendre ‡ líÈcole. Un jour, ils sautent sur une mine et perdent chacun une jambe. Finalement, le problËme des chaussures est dÈfinitivement rÈglÈ : chacun des deux enfants aura dÈsormais son soulier au pied.