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La steppe algérienne se meurt
Publié dans Info Soir le 19 - 03 - 2004

Constat L?ensemble steppique est en train de vivre une véritable catastrophe écologique et la fragilisation, qui a entamé son écosystème, hypothèque fortement l?existence de la population.
Si le dromadaire pouvait encore, il y a quelques décennies, se perdre dans de grandes étendues alfatières et s?abreuver dans des points d?eau où l?abondance était de mise, aujourd?hui les dunes s?installent partout, dans des territoires devenus très arides où l?eau se fait de plus en plus rare.
Ainsi, selon le rapport semestriel du Conseil national économique et social (Cnes ) pour l?année 2003 sur le phénomène de la désertification des zones steppiques, la Surface agricole utile (SAU) dans la région steppique est en train de se réduire inexorablement à la suite de l?accaparement continu des terres à vocation agricole.
Le ratio par habitant qui était de 0,50 ha est d?environ 0,20 actuellement et passera à 0,13 en 2025. C?est-à-dire qu?il atteindra la cote de pénurie.
Mais, la dégradation du milieu dans les zones steppiques ne touche pas seulement le milieu écologique, elle affecte également les populations dont les structures traditionnelles connaissent des bouleversements très importants et dont le niveau de vie connaît, de son côté, des parcours inégalitaires qui accentuent sa paupérisation. Ainsi, de très grandes surfaces connaissent un stade avancé de dégradation.
Des zones entières de la steppe sont transformées en désert, c?est-à-dire en espace à potentiel biologique quasiment nul, ce qui oblige les populations à des déplacements plus fréquents, voire à changer complètement leur mode de vie.
Parmi les facteurs majeurs de cette situation dramatique, figure l?homme. En effet, l?introduction et le développement à outrance d?une mécanisation lourde ont fragilisé les sols dénudés et réduit les potentialités fourragères en valorisant le développement des espèces.
Le surpâturage incontrôlé a réduit les potentialités au point que la superficie nécessaire pour satisfaire les besoins d?un mouton est passée de 4 ha en 1962 à 16, voire 32 ha dans certaines zones fortement dégradées.
L?administration, pour sa part, a péché en accordant un soutien sans discernement au prix des carburants et de l?énergie hydroélectrique pour toutes les régions du pays qui s?est traduit généralement par l?utilisation massive et intensive d?engins hydroagricoles aratoires et de traction puissante pour la mise en valeur des terres à des fins agricoles en zones pastorales.
Ce qui nous conduit à penser que la forte dégradation des espaces steppiques, due à une pression conjuguée de l?homme et de l?animal sur des milieux déjà fortement fragilisés par les facteurs naturels, peut être à l?origine d?une situation dramatique, voire irréversible.


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