Résumé de la 26e partie n Karim apprend, par la mère de Nesrine, que la jeune fille souffre d'une grave maladie du sang et qu'elle est condamnée. Le lendemain, quand il la revoit, il arbore une mine désespérée. Nesrine s'en aperçoit aussitôt. — Que se passe-t-il ? — Rien, rien… Mais il ne peut s'empêcher de la regarder. Elle est gênée. — Karim, dis-moi, ce qui se passe. Mais elle finit pas comprendre. — Tu es venu hier, n'est-ce pas ? et tu as discuté avec ma mère. Il s'affole. —Non, non… ou plutôt, oui, je suis venu… ta mère m'a dit que tu étais fatiguée… Elle soupire. — Tu dois bien te demander ce que j'ai… — Oui… ou plutôt, ce n'est pas important, tu vas guérir bientôt. Elle se lève et va se mettre à côté de lui. Elle lui prend les mains. — Karim… Il sait ce qu'elle va lui dire et il tremble. — Je suis malade, gravement malade. Il la regarde, effrayé. — Tu exagères ! — Je vais mourir ! Il ferme les yeux. Il hésite un moment, avant de les ouvrir. — Non ! Puis, il l'enlace. Et ils pleurent tous les deux, en silence. Nesrine est la première à parler. — ne pleure pas ! — Je t'aime… — Je te demande de ne pas m'aimer ! Il la regarde. — Je ne comprends pas ! — Si je te le demande, c'est parce que je t'aime ! Je ne veux pas que tu souffres ! — Je ne souffre pas, je t'aime ! — Tu souffriras quand je ne serai plus là ! — Tu seras toujours là ! Elle pleure. Il lui essuie les yeux ... — On te soignera… — Hélas, il n'y a rien à faire ; je suis condamnée ! Ils pleurent de nouveau. — Tu comprends maintenant pourquoi j'ai voulu m'éloigner de toi, c'est pour que tu ne souffres pas. Il l'embrasse. — Ne parle plus de mort, pour le moment, tu es vivante, alors, aimons-nous ; parlons de ce que nous aimons ; soyons heureux ! (à suivre...)