Résumé de la 17e partie n Karim arrive à la villa des parents de Nesrine. Il y est introduit par un domestique... Bienvenue chez nous, jeune homme, merci d'être venu ! Il reconnaît le père de Nesrine. Il se lève. — monsieur… L'homme lui tend la main. Karim la serre. — Bienvenue, Karim. Cette fois-ci, c'est la mère qui vient à sa rencontre. — bonjour… Il lui serre la main. — c'est très gentil d'être venu ! — ce n'est rien, madame. Elle voit les fleurs. — des roses et des œillets, ce sont les fleurs préférées de Nesrine ! C'est à croire que tu connais ses goûts ! — ils sont amis, dit le père. Cette réflexion le fait rougir. — Nesrine doit l'attendre. Tu viens ? Elle le conduit aussitôt dans une grande pièce, richement décorée. C'est sans doute le salon. Il aperçoit Nesrine assise dans un fauteuil. Elle essaye de se lever pour aller vers lui. Elle semble très fatiguée et pâle. — Non, non, s'empresse-t-il de dire, ne te dérange pas ! Il la rejoint en quelques enjambées. Il lui tend la main, mais la jeune fille lui tend la joue. Il l'embrasse et rougit aussitôt en apercevant la mère de la fille. — alors, tu vois, mon ange, il est venu, dit la mère. Tu es contente ? — oh, oui ! Elle se retourne vers Karim. — tu prends quelque chose ? dit-elle, un café, un thé ? Karim est intimidé. — ne vous dérangez pas… — Tout à l'heure, maman, dit Nesrine. — Bien, dit la femme, alors je vous laisse bavarder, entre copains ! Et elle se retire. Karim reste un moment silencieux. C'est Nesrine qui parle la première. — j'ai attendu ta visite, tu sais, avec impatience… — Excuse-moi, avoue-t-il, j'avais honte de revoir tes parents. Cette réponse l'étonne. — mais pourquoi ? — ils m'impressionnent… Je ne sais pas comment t'expliquer cela. — ne va pas croire qu'ils cherchent à en imposer aux autres… tu sais, ils sont très simples. Et puis, ta visite à l'hôpital les a émus. J'ai des cousins qui ne sont pas venus me voir ! Mon père ne dit que du bien de toi. — moi aussi, je le trouve très sympa ! (à suivre...)