Deux personnes ont été arrêtées dans le nord-est de la Chine, suspectées d'être impliquées dans une fraude aux examens universitaires grâce à des moyens technologiques sophistiqués, tels que des oreillettes et des montres récepteurs sans fil, a rapporté, ce mercredi, la presse. Les copies de l'examen qui s'est déroulé samedi dernier, ont été saisies et les bandes de vidéo-surveillance ont été décryptées par les investigateurs, plus qu'intrigués par le fort taux de bonnes réponses chez certains candidats. Selon les premiers éléments de l'enquête, certains étudiants ont commencé à rédiger leur examen une heure après qu'il eut débuté, d'autres regardant fréquemment l'écran de leur montre ou se touchant l'oreille de façon suspecte. Selon la télévision d'Etat, CCTV, des bracelets-montres récepteurs sans fil et des oreillettes téléphoniques ont été vendus peu avant le début des épreuves dans la ville. En juin 2009, une affaire de fraude avait déjà touché la province du Jilin : deux enseignants chinois avaient été arrêtés pour avoir vendu à des lycéens des appareils électroniques avec écouteurs dans lesquels ils devaient leur souffler les réponses aux examens ardus d'entrée à l'université.