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Histoires vraies
Psychomeurtre (4e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 02 - 2011

Résumé de la 3e partie n Bertrand dit aux policiers ne pas connaître cette blonde, d'un certain âge, qui, d'après une voisine, est venue chercher sa petite amie Charlotte...
Brutalement Louise cède. A quoi bon finasser.
«C'est ma voiture !
— La conductrice était blonde.
— Je portais une perruque.
— Pourquoi ne pas l'avoir dit tout de
suite ?
— Je l'ai tuée.»
Le bureau du recteur, froid et fonctionnel, résonne longtemps de cette petite phrase sèche.
Puis Bertrand s'approche, pâle, décomposé, les mains tendues vers Louise. Il bégaie :
«Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'elle a dit ? Mais qu'est-ce qu'elle a dit ? Vous... vous avez entendu ?...»
Le policier l'arrête.
«Calmez-vous. Restez tranquille ! Allons, calmez-vous...»
Puis sur un autre ton, cassant, professionnel, à Louise :
«Vous venez de dire : ‘'Je l'ai tuée.'' Allons-y. Quand, comment, où et pourquoi ? J'écoute.
— Je lui ai donné rendez-vous pour lui parler avant-hier soir, lundi. Je suis venue la chercher en voiture. J'ai acheté une perruque, pour qu'on ne me reconnaisse pas, et j'ai mis des lunettes. Elle savait de quoi je voulais lui parler. Elle est venue à l'heure.
— De quoi vouliez-vous lui parler ?
— De Bertrand. Elle savait plus ou moins que nous étions amants.»
Bertrand est fasciné.
«Amants ? On ne l'était plus ! C'était, enfin, une histoire sans importance !
— Tu mens. Ça n'était pas rien, jusqu'à ce que tu tombes amoureux de cette gamine, c'était important !»
Le recteur n'en revient pas.
«Louise ! Vous aviez une liaison avec l'un de vos élèves ?
— Scandaleux, hein ? J'ai vingt-deux ans de plus que lui ! Et après ? Depuis deux ans je vis comme une veuve, auprès d'un mari paralysé, qu'il faut laver, habiller, nourrir et mettre au lit comme un bébé. Je n'ai pas droit à autre chose ? Ma vie devait
s'arrêter ? Il n'a pas dit non. Il me trouvait formidable... L'expérience, j'imagine. Et puis cette petite est arrivée il y a un mois, et pfuitt ! Je n'existe plus. Bonjour, bonsoir, je regagne mon camp, celui du prof qui a déniaisé un gamin ? Pas du tout. J'aime Bertrand, j'en ai le droit.»
Le policier interrompt Louise. II a rarement vu une femme se justifier d'un crime avec autant d'âpreté. Il en devient, mauvais.
«Laissons le mobile ! Vous avez trois secondes pour me dire ce que vous en avez fait, et où elle est !
— Dans le bois. Je l'ai tuée avec un couteau de cuisine. Un couteau de ma cuisine, que j'ai ramené dans ma cuisine. Elle ne s'est pas méfiée. Tout est allé vite. Je l'ai laissée sur place, et je suis rentrée chez moi. Mon mari m'attendait, c'était mon anniversaire.
— Vous reconnaissez la préméditation ?
— Oui.
— Vous l'avez emmenée dans ce bois pour la tuer, non pour discuter ?
— Oui.
— Une gamine de dix-sept ans !
— Je l'ai haïe autant qu'il est possible de haïr. (A suivre...)


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