Le moins que l'on puisse dire est que la déception se lisait sur tous les visages des Algériens, joueurs et staff technique depuis l'élimination en demi-finales contre la Tunisie. Hocine Metref, l'une des satisfactions de ce tournoi, est resté inconsolable depuis sa Panenka ratée lors de la séance des tirs au but et qui a entraîné l'élimination des Verts, cela dénote du sentiment mitigé qui règne au sein du groupe après 25 jours passés au Soudan. Le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, lui, dresse, d'ores et déjà, un bilan positif de la participation algérienne qui n'a perdu qu'un seul match, celui du Soudan, qui a marqué sept buts et en a encaissé trois seulement. Sur le plan du jeu, l'équipe a montré un visage séduisant, notamment sur le plan collectif. Elle a permis à plusieurs «novices» de gagner de l'expérience et à d'autres de briller, à l'image de Lemmouchia – qui tout comme Metref, Zemmamouche, Hadj Aïssa, Djabou, Laïfaoui et Soudani – revient à son meilleur niveau. A un degré moindre nous pouvons citer Meftah et Hachoud, qui ont marqué des points pour prétendre figurer chez les A. Benchikha souligne également l'état d'esprit de cette équipe qui a permis à des joueurs de vivre des moments intenses où ils ont «chanté et dansé ensemble, plongé dans la piscine lorsqu'ils ont gagné et pleuré ensemble lorsqu'ils ont perdu». Sur son avenir et sur celui de cette sélection, Benchikha a déclaré, à la presse algérienne présente à Khartoum, qu'il n'était plus possible pour lui de continuer à conduire deux sélections à la fois et que d'autres échéances attendent cette équipe comme les jeux Africains et Panarabes qui peuvent être des compétitions aussi valorisantes, notamment pour le produit local.