Résumé de la 4e partie n Salim tue par accident l'un des hommes qui ont voulu l'agresser, lui et Nadjet. Les deux jeunes gens sont conduits au commissariat pour faire une déposition… Comme ils le lui ont promis, les policiers l'ont autorisée, du commissariat, à appeler ses parents. Elle a juste dit où elle était et elle s'est effondrée en larmes. «Ils vont me tuer ! Ils vont me tuer !», ne cessera-t-elle de geindre. Son père, sa mère et son frère aîné arrivent une demi-heure plus tard. Ils pensaient qu'elle avait eu un accident grave. Ils sont soulagés de la voir entière. — Dieu merci, s'écrie Baya, la mère, je croyais te trouver en morceaux ! Elle la serre dans ses bras. Belkacem, le père, moins expansif, demande ce qui s'est passé. Un policier le met aussitôt au courant. Il se retourne vers Baya et Nadjet, toujours enlacées. — C'est du joli ! Il explique à sa femme de quoi il s'agit. Baya perd aussitôt toute contenance. — Traîtresse, dit-elle à sa fille, tu m'as trompée en me disant que tu allais chez une camarade préparer un exposé ! Nadjet se remet à pleurer. — J'allais t'en parler, mère ! Et elle ajoute, en se cachant le visage, comme si elle avait honte. — Il s'apprêtait à venir demander ma main ! — Demander ta main, s'exclame encore Belkacem, il avait besoin de t'emmener dans un parc pour le faire ? — Je vous jure que je dis la vérité. Elle se retourne vers Salim qui, jusqu'à présent, a gardé le silence. — Elle dit vrai, dit-il. — Il fallait venir à la maison… dit Belkacem. Il est prêt à se montrer conciliant, mais ce n'est pas le cas de Baya. — Tu n'avais pas à entraîner ma fille dans cette aventure ! — ce n'est pas ma faute, dit Salim, atterré. — Il ne fallait pas l'emmener dans ce parc ! J'espère seulement qu'il n'y aura pas de poursuite contre elle ! — Il n'y aura aucune poursuite, dit Salim. Il se retourne vers Belkacem et le frère de Nadjet, Hamza : — Je vous assure que j'avais réellement l'intention de demander sa main. C'est elle qui hésitait… Maintenant que vous êtes là, je le fais. Belkacem secoue la tête. — Ce n'est pas le moment de parler de cela, jeune homme ! — Tu saignes à l'épaule, dit Hamza, tu devrais aller à l'hôpital. — Je ne voulais pas laisser Nadjet seule, mais maintenant que vous êtes là, je vais y aller… S'il vous plaît, elle est encore sous le choc, ménagez-là ! Il se lève, va vers Nadjet et lui dit. — A bientôt ! (A suivre...)