Résumé de la 59e partie n Le voleur réussit enfin à retrouver la résidence de la fille aux cheveux d'or. Comme la maison est gardée, il doit préparer un plan. Dès le lendemain, le voleur revient devant la résidence. Comme il fait très chaud, il tire sa gourde et se met à boire. Les soldats le regardent et eux, aussi, ont envie de boire. — braves soldats, voulez-vous boire ? — oui, disent-ils. Il leur tend la gourde et ils boivent goulûment. — ah, comme cette eau est fraîche ! — vous êtes là, exposés au soleil, pourquoi ne vous mettez-vous pas à l'ombre ? — c'est impossible, dit un soldat, nous devons surveiller cette résidence jour et nuit ! — et qu'y a-t-il de si précieux à garder ? Un soldat roule les yeux. — ne nous interroge jamais sur ce que nous gardons, cela pourrait te coûter la vie ! Le voleur fait semblant d'être effrayé. — ne me dites rien ! — voilà qui est bien, mais dis-nous, tu es étranger à la ville ? — oui, je voyage pour mon commerce ! — alors, si tu as du temps, viens nous parler un peu de ton pays. Cela nous distraira et nous fera oublier notre peine ! — volontiers, dit le voleur. On l'introduit dans la cour et il bavarde longuement avec les soldats, des choses et des gens de son pays. Le soir quand il entre dans la maison qu'il a louée, il dit à Hsen, l'ami du prince : — je commence à atteindre mon objectif ! Il s'approche du coffre où il a enfermé le prince. — prince, je crois que nous touchons au but ! — libère-moi, dit le prince ! — pas avant que je ne parvienne à la princesse ! — mais c'est à moi de la chercher ! — Je sais, mais tu es si impulsif que tu risques de tout gâcher ! — je t'ordonne de me libérer ! — je dois d'abord parvenir à la princesse. Le prince fulmine, puis, il se calme. Il sait que le voleur ne le trompera pas, il sait aussi que son ami Hsen est là et qu'il veille sur lui. Le lendemain soir, alors que les rues se vident, le voleur se présente à la résidence de la princesse, avec un sac de victuailles. — nous allons faire bombance, ce soir, dit-il. Il tire toutes sortes de plats raffinés et les offre aux soldats. — mangez ! leur dit-il. — et toi, tu ne manges pas avec nous ? — moi, j'ai déjà mangé ! Les soldats se jettent sur la nourriture. (A suivre...)