Résumé de la 16e partie n L'ami de M'hemmed ben Soltan cherche des informations pour retrouver la résidence de la fille qui dort dans ses cheveux. Dès le lendemain, Abadi revient devant la résidence. Comme il fait très chaud, il tire sa gourde et se met à boire. Les soldats le regardent et, eux aussi, ont envie de boire. — Braves soldats, voulez-vous boire ? — Oui, disent-ils. Il leur tend la gourde et ils boivent goulûment. — Ah, comme cette eau est fraîche ! — Vous êtes là, exposés au soleil, pourquoi ne cherchez-vous pas l'ombre ? — C'est impossible, dit un soldat, nous devons surveiller cette résidence jour et nuit ! — Et qu'y a-t-il de si précieux à garder ? Un soldat roule les yeux. — Ne nous interroge jamais sur ce que nous gardons, cela pourrait te coûter la vie ! Abadi fait semblant d'être effrayé. — Ne me dites rien ! — Voilà qui est bien, mais dis-nous, tu es étranger à la ville ? — Oui, je voyage pour mon commerce ! — Alors, si tu as du temps, viens nous parler un peu de ton pays. Cela nous distraira et nous fera oublier notre peine ! — Volontiers, dit l'ancien brigand. On l'introduit dans la cour et il bavarde longuement avec les soldats, des choses et des gens de son pays. Le soir, quand il retourne dans la maison qu'il a louée, il s'approche du coffre où il a enfermé M'hemmed ben Soltan. Il a aménagé un trou par lequel il introduit des aliments pour le prince. — Prince, je crois que nous touchons au but ! — Libère-moi, dit le prince ! — Pas avant que je ne parvienne à la princesse ! — Mais c'est à moi de la chercher ! — Je sais, mais tu es si impulsif que tu risques de tout gâcher ! — Je t'ordonne de me libérer ! — Je dois d'abord parvenir à la princesse. Le prince fulmine, puis se calme. Il sait que son ami ne le trompera pas et qu'il veut réellement le mettre au contact avec la princesse. Le lendemain soir, alors que les rues se vident, Abadi se présente à la résidence de la princesse, avec un sac de victuailles. — Nous allons faire bombance, ce soir, dit-il. Il tire toutes sortes de plats raffinés et les offre aux soldats. — Mangez ! leur dit-il. — Et toi, tu ne manges pas avec nous ? — Moi, j'ai déjà mangé ! Les soldats se jettent sur la nourriture. (à suivre...)