Le gouvernement sud-coréen a annoncé ce mercredi avoir lancé une enquête au sein de son consulat à Shanghai, en raison de liaisons présumées de plusieurs diplomates avec la même «femme fatale», qui aurait alors utilisé son entregent à des fins illégales. Selon les journaux sud-coréens, trois diplomates sud-coréens basés à Shanghai sont soupçonnés d'avoir eu la même maîtresse, une Chinoise, qui aurait alors usé de son influence pour obtenir des visas pour des travailleurs chinois. Cette femme, baptisée par la presse «la sirène de Shanghai», aurait également obtenu des informations confidentielles, telles que les numéros de téléphone portables de hauts responsables politiques sud-coréens. Les trois ministères dont dépendaient les diplomates mènent à présent leur propre enquête. Le gouvernement à Séoul avait été alerté par le mari de la femme, qui se plaignait des liens très étroits de son épouse avec les diplomates. Des photos de la femme avec chacun de ses amants présumés s'étalaient ce mercredi dans la presse sud-coréenne. Cette femme aurait aussi usé de son influence, en 2008, pour obtenir de Pékin le passage en Corée du Sud de onze Nord-Coréens réfugiés au consulat.