Résumé de la 1re partie Ne voulant plus continuer à être martyrisée par son mari, une femme, vivant à Bordj el-Kiffan, le tue, aidée en cela par son fils aîné. Une fois leur forfait accompli, la mère se blesse à l?aide du même gourdin pour faire croire à un acte terroriste. Puis, à l?aide d?une corde, elle descend au fond du puits situé dans la cour de la maison. Son fils, de son côté, est allé rejoindre les autres membres de la famille à la plage. C?est la fille de la victime, venue rendre visite à ses parents, qui découvre l?horreur : son père gisant inerte dans une mare de sang. Elle avertit aussitôt les secours, qui ne peuvent que constater le décès du malheureux. Les enquêteurs procèdent aussitôt à la fouille de la maison, qui leur permet de trouver la mère au fond du puits, feignant l?inconscience. Ils la dégagent et la réaniment puis l?interrogent sur les circonstances du drame. Elle raconte que des terroristes avaient investi la demeure où elle se trouvait seule avec son mari et qu?ils s?en sont pris au chef de famille avant de s?en prendre à elle et de la précipiter dans le puits. Elle déclare que c?est un miracle qu?elle soit encore en vie ajoutant que sa famille faisait l?objet de menaces terroristes ces deniers temps. Cette version des faits aurait pu convaincre les policiers, n?étaient plusieurs détails qui les intriguaient. Il était difficile de croire à une attaque terroriste menée en plein jour. Au cours de l?enquête, tous les voisins ont rapporté le caractère «impossible» du défunt, ce qui met les policiers sur la voie d?un crime crapuleux commis par un membre de la famille et plus probablement la mère. En l?interrogeant, un policier remarque des stries laissées par la corde sur ses mains, des traces qu?aurait laissées sa descente au fond du puits. Pressée de questions, elle craque et avoue être l?auteur du crime. Mais un autre détail troublant intrigue les enquêteurs. La force avec laquelle le père a été achevé ne pouvait être l??uvre d?une femme et de surcroît d?un âge avancé. L?hypothèse donc d?une complicité dans le crime fut émise. Au moment des faits, chacun des enfants avait un solide alibi, sauf son fils complice. Mais la mère, voulant probablement protéger son fils, affirme qu?elle était seule auteur du crime. Faute de preuves, ce fils a été innocenté tandis que la mère était condamnée à 15 ans de prison ferme.