Au moment où le patrimoine phoenicicole dans notre pays enregistre un développement considérable avec plus de 18 millions de palmiers, dont 10 millions en production, le nombre de grimpeurs de palmiers qui en assurent l'entretien, est sans cesse, lui, en diminution. Autrefois, ce métier ancestral faisait le bonheur des habitants des oasis du Sud (Biskra, Adrar, Ouargla et El-Oued). Ce sont l'avancée en âge des personnes qui l'exercent et l'absence de relève qui menacent ce métier de disparaître. Un métier compliqué aux tâches nombreuses et vitales pour la survie d'une palmeraie. Les dangers qu'il représente, contraignent les jeunes à lui préférer un autre métier ou carrément le chômage. Une situation qui menace tout un symbole de notre Sahara et seule une politique d'intégration des jeunes générations à ce métier est à même d'y mettre fin.