Résumé de la 5e partie n Zoheir a vu Nassima, mais il a marqué peu d'intérêt pour elle… Et sa mère ne se manifeste pas pour dire si la jeune femme lui plaît ou non... C'est Ali, le père de la jeune femme qui, un soir, au retour du travail, apporte l'information tant attendue. Il appelle sa femme et Nadia et, en grand secret, leur apprend que le père de Zoheir, lui a rendu visite. Fatima pâlit aussitôt. — C'est une mauvaise nouvelle, dit-elle, puisque tu n'en informes pas Nassima ! — Oui, dit-il. Fatima éclate aussitôt en larmes. — Ma pauvre fille, elle a mis tant d'espoir dans cette demande… Un garçon intelligent et riche ! Mais pourquoi, pourquoi ? Pourtant sa mère a trouvé Nassima à son goût, elle m'a dit que l'affaire était dans le sac ! — C'est le garçon, dit Ali… Mais il n'y a pas que ça ! — Quoi ? demande Fatima. — Eh bien… Eh bien, s'il refuse Nassima, c'est parce que… parce que… Il regarde Nadia et n'ose pas continuer. La jeune femme rougit violemment. — Eh bien, parle ! dit Fatima. — C'est parce qu'il veut Nadia ! Si le ciel était tombé, cela n'aurait pas causé plus d'effet. — Moi ? Moi ? dit Nadia, confuse. — Oui, dit Ali, depuis qu'il t'a vue, il a perdu le sommeil ! Il dit qu'il n'épousera que toi ou qu'il restera célibataire… Son père et sa mère sont désolés… Ils ont tout fait pour lui faire changer d'avis, mais il ne veut rien entendre. Nadia éclate en larmes. — Mon Dieu, c'est ma faute, je n'aurais pas dû entrer au salon ! — C'est moi qui ai insisté, dit Fatima, au comble du désespoir. — De toute façon, on ne peut rien changer, dit Ali avec scepticisme… Mais ce n'est pas fini ! — Quoi encore ? dit Fatima. — Le père et la mère du garçon supplient qu'on leur accorde la main de Nadia ! — Quoi ! s'indigne Fatima, il humilie notre fille et il veut sa sœur ! — Je ne l'épouserai jamais, dit Nadia, même si je dois rester célibataire toute ma vie ! — Voilà une réponse qui me remplit de joie ! dit Fatima. Nadia se jette dans les bras de sa mère et éclate en larmes. — Il ne faut rien dire de tout cela à Nassima, dit Fatima. On lui dira seulement que Zoheir ne la trouve pas à son goût. Cela lui fera mal, mais moins que si elle apprenait que son prétendant lui préfère sa sœur. — Oui, dit Nadia. — Je compte sur toi pour lui remonter le moral, dit Fatima. — Elle est ma sœur et ma meilleure amie, dit Nadia. Le soir même, elle annonce à sa sœur que zoheir a donné sa réponse et qu'elle est négative. Nassima est atterrée, mais elle ne manifeste pas sa douleur. — Tu es meilleure que lui, dit-elle à sa sœur, tu trouveras mieux que lui, j'en suis sûre. (A suivre ...)