Résumé de la 2e partie n Ali se rend, une fois de plus, chez la fille du riche commerçant qui, cette fois-ci encore, lui remet, en échange de sa peine, une autre pièce d'or. Elle est heureuse de le revoir et lui aussi est content. — les journées passent si vite avec toi ! — toi aussi, tu me rends heureux ! En fait, après deux seules entrevues, les deux jeunes gens sont tombés amoureux l'un de l'autre. Alors, n'y tenant plus, Ali s'écrie. — je t'aime ! La jeune fille est ravie. — moi aussi, je t'aime ! Elle le regarde dans les yeux. — envoie ton père demander ma main ! Ali est ébloui, mais il se ressaisit aussitôt. — Ô ma belle et riche demoiselle ! moi demander ta main ? Ton père ne voudra jamais me l'accorder ! Elle secoue la tête. — ce que tu dis est vrai, mon père a l'orgueil de tous les riches, mais si on le harcèle, il finira par céder ! Ali est pessimiste, mais il va tenter sa chance. — je suis prêt à donner ma vie pour toi ! A la maison, il va voir son père. — père, je veux épouser la fille du riche commerçant ! Le père le regarde, éberlué. — qui ? Toi, épouser la fille du riche commerçant ? — oui, père, nous nous aimons et elle veut que vous alliez demander sa main ! Le père secoue la tête. — je n'oserai pas me présenter chez le commerçant. — père, c'est ton devoir de me marier ! — choisis n'importe quelle fille pauvre, j'irai demander sa main pour toi, mais pas la fille d'un riche, il n'acceptera jamais ! — et moi, je veux que tu ailles faire la demande ! Il fait tant et tant que le père se présente chez le commerçant. Celui-ci est dégoûté en voyant cet homme en guenilles. — que veux-tu ? lui demande-t-il avec mépris. L'homme est épouvanté par l'accueil. — seigneur… — parle, insiste le commerçant. — je viens demander la main de ta fille pour mon fils. — quoi, s'écrie le commerçant, c'est une plaisanterie ? Et comme il constate que l'homme est sérieux, il appelle ses serviteurs. —flanquez tout de suite ce pouilleux dehors ! On le prend et on le jette dehors. (A suivre ...)