Résumé de la 37e partie n Le père d'El-Euldja doit retourner chez l'ogre qui possède l'oiseau bleu qui parle et que désire sa fille. Il se rend chez l'ogre. Dès qu'il le voit, celui-ci l'apostrophe. — Pourquoi reviens-tu ? Le père a peur, mais il formule quand même sa demande. — C'est ma fille… L'ogre tonne : — Que veut ta fille ? — Elle veut l'oiseau bleu qui parle… L'ogre se caresse la barbe. — Je l'ai, en effet, mais cette fois-ci je n'ai pas à te remercier. Je veux quelque chose, en échange ! Il s'approche de lui, menaçant. Le père répond, en tremblant. — Demande ce que tu veux ! — Je veux que tu me donnes ton petit doigt ! Alors, le père coupe son petit doigt et le remet à l'ogre. Celui-ci lui remet l'oiseau et il rentre chez lui. — Voilà l'oiseau bleu qui parle. El-Euldja le prend et le sourire illumine de nouveau son visage. — Père que je suis heureuse ! Les jours passent encore. El-Euldja se rend de nouveau à la source. Comme les deux fois précédentes, elle trouve la vieille. Et elle tente encore de remplir son seau qui fuit de partout. — Grand-mère, laisse-moi remplir mon seau ! La vieille répond méchamment. — Attends ton tour ! — Ton seau fuit, tu ne le rempliras jamais ! Comme elle ne veut rien entendre, elle la bouscule. La vieille est furieuse. — Ah, c'est toi la fille aux sept frères ! Ne fais pas la fière puisque tu ne possèdes pas le collier qui le matin est en argent et le soir en or ! La jeune fille rentre chez elle, l'air triste. — Qu'as-tu ? lui demande sa mère. — Je ne veux plus vivre ! La mère a compris que cette fois encore, elle veut quelque chose. — Ma fille, que veux-tu encore cette fois-ci ? — Mère, je veux le collier qui le matin est en argent et le soir en or ! La mère soupire. — Où veux-tu que ton père et tes frères trouvent cette merveille ? Le père et les frères partent quand même à la recherche du collier. En vain. — Ma fille, nous n'avons pas trouvé le collier ! Si quelque chose d'autre te fait plaisir, nous te l'apporterons ! — Hélas, je ne veux que ce collier ! — Alors, dit le père, je vais retourner chez l'ogre ! (A suivre ...)