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Fiscalité pétrolière
Mal gérée, mal exploitée
Publié dans Info Soir le 21 - 04 - 2011

Analyse n Encore une fois, l'exploitation faite par l'Etat algérien des rentes pétrolières est remise en cause par des professionnels du secteur.
«Au lieu que les rentes pétrolières soient destinées au financement des autres secteurs, elles ont eu un effet inverse», a estimé Djamal Djerrad dans une conférence de presse, hier, mercredi, au forum du quotidien El Moudjahid à Alger. Cet expert-comptable qui s'exprimait sur le thème de «la fiscalité pétrolière et la croissance économique», a tiré à boulets rouges sur la politique algérienne en matière d'exploitation des rentes pétrolières. Il expliquera que l'Algérie connaît ce qu'on appelle communément «le syndrome hollandais».Ce dernier qui se réfère donc au modèle hollandais, lie la baisse de la production des autres secteurs à la découverte du pétrole. Chiffres à l'appui, le conférencier a estimé qu'il y a «une dépendance extraordinaire aux rentes pétrolières mais qui n'engendre pas le développement des autres secteurs». En effet, les rentes pétrolières représentent plus de 40% du PIB, 98% des exportations et 70% des recettes fiscales. «On a toujours eu tendance à importer au lieu de développer à l'intérieur», a-t-il enchaîné. Abondant dans le même sens, Khaled Boukhelifa, expert consultant, ancien responsable au ministère de l'Energie, a déclaré, à la même occasion, qu'en Algérie la fiscalité pétrolière a servi à l'édification des infrastructures et non à l'investissement et à la création d'emploi. Débourser de l'argent dans le domaine des infrastructures est, selon lui, nettement plus facile que de lancer des investissements rentables sur plus d'un plan. «70 % du budget de l'Etat est financé par la rente pétrolière. Il faut qu'elle permette le développement et non qu'elle fasse vivre», a-t-il argué. Le conférencier n'a pas manqué de souligner qu'en matière de rente pétrolière, l'Algérie est sur une courbe descendante ce qui justifie pleinement l'utilité de se retourner vers les énergies renouvelables qui vont être «une alternative mais aussi une croissance», a-t-il souligné. L'idéal, selon M. Djerrad, est de destiner les rentes pétrolières au développement de l'agriculture et des petites industries du moins pour assurer les besoins quotidiens des consommateurs algériens. Une démarche qu'il juge plus sage que de procéder à l'augmentation des salaires qui, en réalité, ne règle pas le problème du pouvoir d'achat. «Nous sommes dans un cercle vicieux», dira-t-il à ce propos.
Concernant le développement du domaine pétrolier algérien, M. Djerrad a estimé qu'il n'y a pas de transfert ou de ventes de technologies, c'est pourquoi l'Algérie doit se diriger vers le développement de sa propre technologie tout en tentant de booster sa production agricole et industrielle. Interrogé sur l'implication du privé dans le domaine pétrolier, le conférencier a répondu que le secteur privé algérien n'a pas les moyens d'investir dans la recherche.


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