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Arts plastiques
A la croisée des imaginaires
Publié dans Info Soir le 25 - 04 - 2011

Eclectisme n La galerie d'art «Art 4 You» (Sacré-Cœur, Alger) abrite une exposition collective intitulée : «Attention, peinture fraîche !».
Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 15 mai, regroupe trois artistes, à savoir Djamel Agagnia, Walid Waleed et Yacine Aïdoud. Trois artistes, donc trois imaginaires différents. Chacun renvoie à une sensibilité type, distincte. Cela signifie des visions hétéroclites, des expressions individuelles, divers formats, et des styles qui se côtoient et, dans une certaine mesure, se complètent. Il y a du figuratif et ce, avec Djamel Agagnia.
L'artiste y présente une quinzaine de toiles. Toutes sont l'illustration du quotidien, des vécus ordinaires, des tranches de vie ; chaque épisode raconte une vie, décrit un état d'esprit ou d'âme. Chaque épisode dit quelque chose, pas spécialement de particulier, mais ce petit quelque chose qui nous rappelle ce que nous sommes et où nous vivons.
Tout est dit, voire suggéré à travers des personnages aux allures longilignes, aux silhouettes parfois exagérées et aux courbes quelque peu démesurées.
Il s'agit, si l'on peut l'interpréter ainsi, de l'existence que l'on peut qualifier de chaotique. Les personnages que s'emploie à composer l'artiste, portent la marque de la tourmente et de la détresse. On peut lire sur leur visage – dont les traits sont exécutés dans un geste précis – tristesse et souffrance. Cela est perceptible au choix de la palette de couleurs : tons froids et sombres. Ces peintures laissent voir, ressentir et vivre morosité et désespoir. Pour sa part, Walid Waleed, designer de formation, s'essaye, pour cette exposition, à la peinture.
Il y participe avec sept tableaux. Contrairement à Djamel Agagnia, Walid Waleed réalise des créations relevant systématiquement de l'abstrait. S'il choisit ce type de langage, c'est pour s'affranchir de l'apesanteur du réalisme qui limite le mouvement créatif de l'artiste. Il n'a pas besoin de géométriser l'espace ou de mesurer le temps. Il lui suffit juste d'investir la surface du tableau avec ses catégories mentales ou encore avec des images puisées directement dans son subconscient.
Celui-ci se révèle de par sa profondeur propice à l'inspiration, et on le voit bien dans la manière dont l'espace pictural est imaginé, élaboré plein de spontanéité ; c'est toute la partie sensitive du moi qui y est décrite. Ce qui est représenté dans les peintures de Walid Waleed, ce sont des formes aux tournures décomposées, déboîtées, tout comme on y décèle une notion d'inachevé, d'éclatement de l'œuvre. L'artiste se plaît à jouer sur les formes en leur conférant une dimension surréelle. De l'abstrait certes, mais avec une touche de figuratif dans deux tableaux – des portraits – qui tendent vers le réalisme pur et authentique.
Enfin, s'agissant de Yacine Aïdoud, il propose une nouvelle collection qui comprend une quinzaine de toiles à travers lesquelles l'artiste aborde l'actualité politique dans le monde arabe et en Afrique. Cela, tout en maintenant une harmonie visuelle, est présenté dans une palette à prédominance rouge.


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