Pakistan-Attentat Quatre officiers de marine ont été tués et 57 personnes, dont 50 marins, blessées, ce mardi matin, dans un double attentat à Karachi, capitale économique du Pakistan, selon la marine nationale. Les deux bombes commandées à distance ont explosé à des heures de grande affluence au passage des deux bus transportant des officiers de marine. La veille, dans la province reculée et violente du Baloutchistan au sud-ouest du pays, 13 personnes ont péri dans l'attaque d'un bus de passagers par des hommes armés, ont indiqué les autorités locales. USA- Enquête Quatre Pakistanais ont été inculpés aux Etats-Unis dans le cadre de l'enquête sur les attentats sanglants de Bombay en 2008 et sur d'autres attaques terroristes en Inde et au Danemark, selon des documents rendus publics hier, lundi, par la justice américaine. Aucun de ces quatre hommes n'est détenu sur le sol américain, et un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de préciser si les Etats-Unis cherchaient à obtenir leur extradition et connaissent le lieu où ils se trouvent. Nigeria-Violences Trois personnes ont été tuées par des bombes dans la nuit de dimanche à lundi en différents endroits de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, selon la police locale. Les trois bombes ont été déposées dans un hôtel et une gare routière de Maiduguri. Les attentats ont aussi fait 14 blessés, dont deux mineurs, a affirmé le chef de la police de l'Etat de Borno. Yémen-Manifestations Deux personnes ont été tuées par balles et des dizaines blessées hier, lundi, lors de nouvelles importantes manifestations contre le régime au Yémen où l'opposition a donné son accord «final» au plan de sortie de crise du Golfe. Les protestataires ont manifesté dans plusieurs villes pour réclamer le départ de Saleh et réaffirmer leur rejet du plan de sortie de crise du Conseil de coopération du Golfe (CCG), accepté par le parti présidentiel, puis par l'opposition parlementaire. Tchad-Présidentielle Les Tchadiens ont voté hier, lundi, pour le premier tour d'une présidentielle boycottée par les principaux opposants et dont le sortant, Idriss Deby Itno, qui brigue un quatrième mandat, s'est déclaré assuré d'être le vainqueur. Arrivé au pouvoir par la force en 1990, le président Deby s'est dit «certain» d'être réélu. Faute d'incertitude sur l'issue, le taux de participation est le principal enjeu de l'élection. Alors que Deby a jugé dans la journée que la participation était «correcte», l'opposition a estimé que le boycott était «suivi».