Des sites et monuments islamiques de la région de Laghouat ont bénéficié d'opérations de restauration et de réhabilitation. Ces travaux de restauration devront permettre la formation d'artisans en matière de réhabilitation et de restauration du bâti, la relance des métiers en voie de disparition, ainsi que le renforcement du corps des architectes versés dans le patrimoine urbanistique, dont le nombre est passé de 13 architectes en patrimoine en 1986 à près de 50 spécialistes actuellement. Notons que l'opération de restauration du vieux ksar du califat général de la confrérie Tidjania, est en cours. Confiée à l'Agence nationale d'archéologie et de protection des sites et monuments, cette opération retenue pour le vieux ksar consiste en la réhabilitation de la maison des hôtes, de la vieille mosquée et de la maison de Sidi Ben Amar, «El-Beb El-Kebir» (le grand portail) et la bâtisse de Sidi Ahmida, ainsi que la grande mosquée et le mausolée. D'autres vieux ksars bénéficieront d'un plan de restauration, à savoir le vieux ksar de la zaouïa de Sidi-Mohamed-Benyoucef. Le séminaire sur les parcs culturels et la protection du patrimoine national a pris fin hier, en présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture. Elle a rappelé, dans son intervention, la création de trois parcs culturels nationaux qui, pour elle, contribuera à consolider la prise en charge du patrimoine matériel et immatériel et à assurer la préservation d'un large pan de la mémoire collective. Cette opération de création de parcs culturels s'insère dans le sillage de la stratégie de préservation du patrimoine culturel national qui s'est longtemps heurté à des contraintes liées à l'immensité du territoire et à la faiblesse des moyens matériels.