Plan n Le lancement de grands projets d'investissement dans le domaine permettra de créer des richesses et réduire le chômage dans la région. La wilaya de Constantine est en passe de recouvrer son rang de «grand pôle» des industries mécaniques, a indiqué le directeur de la petite et moyenne entreprise, au cours d'un forum initié hier par son secteur en collaboration avec l'université Mentouri. La «reconquête» de ce statut sera favorisée, a révélé Nadjib Achouri devant un parterre d'industriels et d'opérateurs représentant cette branche d'activité, par l'implantation prochaine, au chef-lieu de wilaya, d'un Centre technique des industries mécaniques et de transformation des métaux (Ctime). Il a également rappelé, dans ce contexte, l'annonce récente par les pouvoirs publics, d'une enveloppe de 44 milliards de dinars pour le développement de certains complexes de l'industrie mécanique, dont l'Entreprise nationale des matériels de travaux publics (Enmtp) de Aïn Smara, l'Entreprise des tracteurs agricoles (Etrag) et l'Algérienne des équipements de machines-outils (Alemo) de Oued Hamimime (El-Khroub). M. Achouri a rappelé, au cours des débats consacrés au «pôle de l'industrie mécanique à Constantine», l'importance de ce créneau qui constitue l'un des quatre principaux axes autour desquels s'articule la convention de partenariat reliant le secteur de la PME à l'université Mentouri, après les industries pharmaceutiques, de l'agroalimentaire et des matériaux de construction. Les participants à ce forum ont relevé, par ailleurs, le caractère «insignifiant» de la place du secteur privé dans le tissu économique des industries mécaniques dans la wilaya qui compte quelque 150 PME exerçant dans les domaines de l'ajustage, du fraisage, de la maintenance, du tournage, de la mécanique générale et de la fabrication des composants et pièces mécaniques. De son côté, le directeur du centre des carrières de l'université Mentouri a souligné, dans son intervention, l'importance d'une bonne insertion professionnelle des jeunes diplômés universitaires, devenue aujourd'hui, selon lui, un «exercice crucial non seulement pour ces primo demandeurs d'emploi, mais aussi pour les pouvoirs publics et la société de manière générale». C'est dans cette perspective que s'inscrit l'expérience du premier centre des carrières. Une expérience pilote, lancée au sein de l'université de Constantine le 25 février 2009, introduisant une relation nouvelle entre le monde du travail et ce secteur formateur de l'élite que reste l'université, dont les responsables font part de leur «résolution» à s'ouvrir pleinement sur la société et le monde de l'entrepreneuriat.