Résumé de la 12e partie n Fahim, parti à la recherche de la connaissance, rencontre des savants qui demandent à se faire payer. Mais il n'a pas d'argent.... Le lendemain, il quitte le hammam où il a passé la nuit et s'apprête à poursuivre son voyage. Il sort presque de la contrée quand il passe devant un puits. Il y trouve un vieillard en train de puiser. Le seau est tellement lourd qu'il n'arrive pas à le tirer. Il s'arrête et pousse un gémissement. Fahim s'approche. — respectable vieillard, laisse-moi t'aider ! Il prend la corde et fait monter le seau. — voilà, respectable vieillard ! — je te remercie mon fils ! — le seau était trop lourd pour toi ! Le vieillard soupire. — hélas, je dois encore le porter jusqu'à ma masure. — est-ce loin d'ici ? — non, c'est tout proche. — alors, je vais te le porter. Fahim saisit le seau. En chemin, le vieillard l'interroge. — que viens-tu faire dans cette contrée ? Le jeune homme lui raconte son histoire. — j'ai vu tous les savants, tous m'ont demandé de l'argent ! — hélas, les gens sont devenus si vénaux … — Va, continue ta route, ne cherche pas la compagnie des savants, mais cherche à connaître les choses par toi-même ! On arrive à la masure du vieillard. — mon fils, dit celui-ci, je suis pauvre, je n'ai rien à te donner ! — je ne demande rien, noble vieillard ! — mais je vais quand même te dire quelque chose ! Le jeune homme le regarde, surpris. — je vais te donner un conseil : pour ta peine, prends tout ce qu'on te donne, même si c'est un peu, parce que ce peu peut t'apporter beaucoup ! — je te remercie ! Le jeune homme reprend la route. Il se dit en son for intérieur : «Comment ce vieillard peut-il me donner ce conseil ? Si je demande peu pour ma peine, je ne m'en sortirai jamais !» Bien entendu, il n'allait pas suivre ce conseil : s'il devait rendre service à quelqu'un, il allait demander beaucoup… Il se rend au bourg voisin. Voilà qu'il rencontre une vieille femme qui lui paraît très malheureuse. Il lui semblait même qu'elle pleurait. Il s'approche d'elle. — qu'as-tu vieille femme ? Elle lève la tête. — Je suis triste ! Elle le regarde encore et se met à pleurer. — tu es comme mon fils ! (A suivre...)