Opération n Les principales rues de la ville de Tizi Ouzou ont été restituées à leur usage original, à la faveur d'une vaste opération «coup de poing» entreprise, par les forces de l'ordre. La sûreté de wilaya de Tizi Ouzou a lancé jeudi dernier une vaste opération de lutte contre le commerce informel. Un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé dans toute la ville des Genêts avec une présence policière plus importante dans les quartiers sensibles tels que les Genêts ou est implanté le plus important site de commerce informel de chaque côté de la rue Lamali-Ahmed. Quelque 800 éléments des brigades anti-émeutes ont été mobilisés pour les besoins de cette opération, enclenchée vers quatre heures du matin, «sous la supervision du wali en personne», a indiqué une source sécuritaire. Le boulevard Lamali, la «Grande rue» ou Abane-Ramdane du centre ville, la rue Chaffai, et autres ruelles adjacentes à ces artères, longtemps squattées par des marchands occasionnels, en tous genres, ont été «libérés» de leurs indus occupants qui ont transformé, depuis belle lurette, la cité des Genêts en un véritable bazar à ciel ouvert pour l'écoulement de produits hétéroclites, allant d'un simple article de bonneterie, jusqu'aux produits cosmétiques, en passant par les pièces de rechange pour véhicules. En arrivant sur leur «lieu de travail» les vendeurs illicites ont été reçus par des policiers. Parallèlement à cette action qui a ciblé la vente sur les trottoirs, les commerces illicites ont été, eux aussi, concernés par ladite opération supervisée par le wali. Les constructions illicites réalisées sur le marché Hasnaoua (face au stade du 1er-Novembre) ont été démolies. Selon nos sources durant l'intervention de la police. Il y a eu une quinzaine d'interpellations et plus d'une vingtaine de commerces illicites démolis. Les personnes interpellées ont été sommées de se soumettre à la réglementation faute de quoi elles se retrouveront derrière les barreaux apprend-on auprès de quelques interpellés. Par ailleurs, la police générale qui a procédé au contrôle des commerces a donné des avertissements aux vendeurs qui ne disposaient pas de registres du commerce. Des procédures de fermeture ont été entamées contre eux. Notre source précise que contrairement aux opérations précédentes qui ne duraient que quelques jours, au bout desquels les vendeurs informels réinvestissaient les trottoirs, celle entamée jeudi se poursuivra pendant au moins deux mois, afin de récupérer l'espace public et redonner aux trottoirs leur vocation initiale.