La pièce El-Mawja welat de Slimane Ben Aïssa sera jouée ce jeudi à 16h au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée, hier, au niveau de cet établissement, il dira que le monologue qu'il présentera aujourd'hui, est indissociable de Babour Ghreq, une pièce qu'il a montée en 1980. «L'une répond à l'autre, les deux œuvres sont indissociables», dira le conférencier, d'où le choix du décor fait avec un ensemble des éléments de toutes ses pièces. Il explique que pour El-Mawja Wellat, «Je suis revenu à une forme très épurée du théâtre, avec un texte que j'espère fort et qui porte en lui toute la tragédie qui est en nous (...) pour la dire de la manière la plus simple et la plus belle. C'est la forme la plus primaire du théâtre.» Slimane Ben Aïssa estime que le théâtre doit construire une complicité avec le public et une langue qui porte sans être savante : «Une langue populaire à l'intérieur de laquelle on peut créer des densités littéraires.» Tizi Ouzou qui a donné naissance à Babour Ghreq a rendez-vous cet après-midi avec Slimane Ben Aïssa qui, visiblement, se plaît dans la capitale du Djurdjura. «C'est une wilaya où on peut travailler tranquillement et où j'aimerais monter mes pièces si j'en avais la possibilité.»