La 11e édition du Salon international de l'élevage et du machinisme agricole (Sipsa-Agri Sime-2011) se tient cette année sous le thème de «la consolidation, de l'innovation et de l'économie des élevages». Participent à cette manifestation organisée par le groupe de réflexion «Filaha Inov», 190 exposants étrangers représentant 27 pays, aux côtés de 350 exposants nationaux. Ceux que nous avons abordés sur les lieux affirment que l'utilisation des techniques et machines exposées saura booster l'activité de l'agriculteur et de l'éleveur, plus encore, soutenir le développement national en la matière. Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu'à samedi 21 mai, a accordé beaucoup d'importance à l'élevage, notamment bovin, avicole et la filière lait. Outre l'exposition permanente, sont prévus durant ce salon des forums interprofessionnels sur la viande et les produits carnés, sur le lait et produits laitiers, ainsi que la filière avicole. Le recours aux machines dans le domaine agricole devra combler le vide enregistré en matière de main-d'œuvre. En effet, des agriculteurs ont relevé qu'ils enregistrent «un manque de main- d'œuvre, étant donné que beaucoup de jeunes fuient cette activité». L'organisation de ce salon s'inscrit dans la «dynamique» engagée par le ministère de l'Agriculture en matière de développement du secteur. Dans son intervention, le ministre de l'Agriculture a estimé qu'il est temps pour l'Algérie d'aller vers la modernisation de son potentiel, et ce, après avoir rompu avec deux problèmes majeurs du domaine. Il s'agit, selon le ministre, du foncier agricole et de l'accès au financement de l'agriculture et aux investissements. Les crédits opérationnels «Le crédit est déjà opérationnel», a affirmé le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, hier, en marge de l'inauguration du Salon international de l'élevage et du machinisme agricole. Selon lui, la Badr a finalisé ses conventions avec le ministère de l'agriculture, donc les crédits qui doivent accompagner la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage sont déjà en place. Concernant la concession des terres agricoles, le ministre a estimé qu'il y a un processus qui est en train de se mettre en place. «Vous avez remarqué que les exploitations existantes sont en train de changer de statut et les premiers actes de concessions ont commencé à être délivrés», dira-t-il.