Lamentable L?état des stades dans la ville d?Oran ne cesse de se dégrader. Les aires de jeu de la ville d?Oran sont-elles frappées du sceau de la malédiction ? A y voir de près, on est censé y croire. Rien ne va plus pour la totalité des stades qui semblent tomber en désuétude. Le stade Zabana, l?un des plus beaux fleurons d?El-Bahia, est encore en chantier où un tohu-bohu semble régner et où le rafistolage a pris d?inquiétantes proportions. Un coup de peinture par-ci, des brèches colmatées par-là et le tour est joué. Le problème de la pelouse n?en finit pas d?être la vraie problématique de cette aire qui a empoisonné tous les décideurs qui se sont relayés dans la gestion de ce giron. Des milliards sont partis en fumée depuis le délestage du tartan qui a eu lieu au milieu des années 1980. Même l?architecture de ce joyau a été modifiée à la vue de cette muraille qui a été érigée autour du stade lui donnant un aspect hideux et dénaturant son aspect convivial et sportif. En somme un no man?s land qui laisse les amateurs de la balle ronde dans une véritable expectative. Et dire que les plus grands joueurs du monde ont foulé le tuf d?alors, à l?image de Kopa, Gento, Puskas, Gilmar, Pelé, Skoblar, Magnisson, Baratelli et tant d?autres. Triste sort pour un stade qui a connu ses heures de gloire restées gravées dans la mémoire des sportifs. Depuis deux semaines, le Mouloudia d?Oran est obligé d?aller fureter ailleurs et de facto s?est glissé dans la peau d?un véritable SDF. L?autre aire qu?est Habib-Bouakeul, érigée dans les années 1930, n?a plus les normes requises et ce malgré la pose, l?année écoulée, d?une pelouse artificielle qui d?ailleurs commence à «s?effilocher» tant de nombreuses équipes y évoluent à l?instar de l?ASMO, du MCO, du RCGO, du SCMO, et de l?USMO (ouf !) et ce sans oublier les autres catégories qui viennent, elles aussi, titiller et tarabuster (c?est selon) ce gazon artificiel qui a coûté plusieurs milliards. Ajoutons à cela le danger des barreaux, à l?origine de plusieurs blessures des sociétaires des clubs qui, dans leur élan, sont stoppés net par cet aspect. Il est loin le temps où cette aire était entourée de grillage Zimmerman qui avaient un effet de ressort et n?encombraient point les acteurs des diverses joutes. Le replâtrage et le rapiéçage des synthétiques de Benahmed-Lahouari (stade de la cité Petit) et de Benyoucef (stade de Saint-Eugène) n?ont rien réglé en ce sens. Le bricolage a de beaux jours devant lui. Dans cette optique, ce n?est pas demain la veille que la grande lessive se fera au grand dam des équipes et des fans qui ont été les véritables dindons de la farce de ce souk.