Après le scandale du patron du FMI, c'est un ministre français qui est accusé, par deux femmes, d'agression sexuelle et de viol. Le parquet d'Evry a confié, mercredi, à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol, afin de vérifier la crédibilité des accusations. Les deux plaignantes ont été entendues dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. Agées de 34 et 36 ans, les deux plaignantes ont travaillé à la mairie de Draveil, dont Georges Tron (UMP) est le maire. L'Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail a affirmé qu'une des deux femmes lui avait livré, dès novembre 2010, un témoignage jugé «crédible» portant sur «un viol et des agressions sexuelles». «Dès le départ», la jeune femme avait envisagé «de déposer plainte», mais «elle avait extrêmement peur des conséquences», selon la militante associative qui relève que ce témoignage est intervenu avant l'affaire DSK. Georges Tron, qui nie les faits, avait jugé dès mardi soir, que la démarche cherchait «à faire écho à une affaire qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique...»