Annonce n Le prix de revient du Logement promotionnel aidé, le LPA, qui remplace le LSP (Logement social participatif), sera désormais fixé au mètre carré habitable ce qui induira des prix encore plus compétitifs. Le ministre de l'Habitat, Noureddine Moussa a annoncé, ce matin sur les ondes de la radio nationale, a annoncé que le prix de revient du Logement promotionnel aidé, le LPA, qui remplace le LSP (Logement social participatif), sera désormais fixé au mètre carré habitable ce qui induira des prix encore plus compétitifs. La formule est actuellement en discussion au niveau du ministère et un cahier des charges sera bientôt transmis aux promoteurs pour la réalisation de ce type de logement. Ce nouveau produit, qui remplacera, durant le quinquennat 2010 - 2014, le LSP et la location vente, est, en fait, une combinaison des deux formules. Le prétendant au logement ouvrira droit, comme actuellement pour le LSP, à une aide de l'Etat située entre 400 000 dinars et 700 000 dinars, selon le revenu du postulant, et à un crédit à taux bonifié de 1% à 3%. Un programme de 240 000 logements LPA a été notifié aux promoteurs. Par ailleurs et pour les éternels chantiers non achevés et les constructions illicites, le ministre a affirmé que «démolir n'est pas la solution», et annoncé qu'un projet de régularisation est en cours. Cependant, il s'agit de «régulariser ce qui est régularisable», avertit le ministre. En effet, Il exclut du champ de régularisation les chantiers édifiés sur les terrains agricoles, touristiques, miniers et les terrains à valeurs patrimoniales, et sans oublier les terrains sur les zones à haute tension électrique et autres tensions. Par ailleurs et pour ce qui est des critiques acerbes dont est ciblé le secteur de l'habitat, notamment concernant «les indus occupants de quelques zones urbaines, telles les zones industrielles», le ministre a reconnu encore une fois qu'il y a des zones qui sont occupées pour d'autres usages, mais, se montrant rassurant, il affirme que «ces zones sont identifiées et des mesures sont prises pour y faire face». Pour cela, l'Agence nationale de l'urbanisme, crée récemment et l'inspection générale de l'urbanisme sont des outils très efficaces pour parvenir à assainir le secteur. Ces deux institutions, affirme le ministre, travaillent en collaboration avec la police de l'urbanisme qui se charge «d'être l'instrument exécutif sur le terrain». Le certificat de conformité est un préalable pour jouir de son bien immobilier, rappelle en outre le ministre. L'acte de propriété et le permis de construire sont également une condition incontournable pour construire. Khelaf Benhadda