Résumé de la 19e partie n C'est pour la première fois que Mounir a invité Wissam au restaurant. Elle lui apprend qu'elle va partir avec ses parents à l'étranger.. La jeune fille recule, effrayée par le ton. — Oui, continue Mounir, si tu m'aimais, tu resterais, mais toi, tu es heureuse de partir, tu vas changer d'horizon, te faire de nouveaux amis ! Et il lui lance au visage : — Moi, je compte pour des prunes ! Wissam éclate en larmes. Mounir est aussitôt bouleversé. Il reprend de nouveau les deux petites mains et les embrasse. — Pardon, pardon, je ne voulais pas te faire de mal. j'ai parlé sur ce ton parce que je ne veux pas que tu me quittes ! Je ne peux imaginer vivre sans toi ! Il a comme un éclair. — Ah, je comprends maintenant, la voiture de service qui venait te chercher au lycée, les papiers que tu faisais... C'est pour partir ! — Oui, sanglote-t-elle. — Et pourquoi ne m'as-tu rien dit ? — Parce que je ne voulais pas te faire de peine ! Elle retire ses mains et se cache le visage pour pleurer de nouveau. — tu crois que ça m'enchante de partir. De laisser ma vie, mes amis, de te laisser toi ? non, non, c'est contre ma volonté ! Il ne sait quoi dire. Le garçon qui les a servis, voyant la jeune fille pleurer, s'approche, inquiet. — Il y a quelque chose qui ne va pas ? demande-t-il. — Ce n'est rien, dit Mounir, juste un petit chagrin ! Mais je saurai la consoler, ne vous inquiétez pas ! Le garçon, rassuré, s'éloigne. Mounir, lui, reprend doucement les mains de Wissam. — Tu me rends la vie, lui dit-il, puisque tu ne veux pas partir... Elle le regarde, effrayée à l'avance par ce qu'il va dire. — Puisque tu ne veux pas partir, dit Mounir, tu resteras... J'irai, s'il le faut, le dire à ton père et à ta mère ! — Mais... balbutie Wissam. — Je demanderai ta main. Tu veux m'épouser, n'est-ce pas ? — Oui, dit-elle, en écarquillant les yeux. — Alors je demanderai ta main ! Il regarde leurs assiettes pleines. — Mangeons, dit Mounir. — tu peux manger, toi ? demande la jeune fille sur le ton de la plaisanterie. — Oui, puisque je sais maintenant que tu m'aimes et que tu penses à moi ! — Tu... tu vas envoyer ta mère demander ma main ? Il acquiesce. — Oui, mais il faudra d'abord que tu en parles à la tienne. Si tu as son accord, celui de ton père ne sera qu'une formalité ! (A suivre...)