Résumé de la 8e partie n Alors qu'ils vont pour la première fois au restaurant, Malika apprend à Omar qu'elle va partir avec sa famille à l'étranger. La jeune fille recule, effrayée par le ton. — Oui, continue Omar, si tu m'aimais, tu resterais, mais toi, tu es heureuse de partir, tu vas changer d'horizon, te faire de nouveaux amis ! Et il lui lance au visage : moi je compte pour des prunes ! C'est plus qu'elle ne peut supporter, elle fond en larmes. Omar est aussitôt bouleversé. Il reprend de nouveau les deux petites mains et les baise passionnément. — Pardon, pardon, je ne voulais pas te faire de mal, si j'ai parlé sur ce ton, c'est parce que je ne veux pas que tu me quittes ! Je ne peux imaginer vivre sans toi ! Il a comme un éclair. — Ah, je comprends maintenant, la voiture de service qui venait te chercher au lycée, les papiers que tu faisais... C'est pour partir ! — Oui, sanglote-t-elle — Et pourquoi ne m'as-tu rien dit ? — Parce que je ne voulais pas te faire de la peine ! Elle retire ses mains et se cache le visage pour pleurer de nouveau. Tu crois que ça m'enchante de partir, de laisser ma vie, mes amis, de te laisser, toi ? Non, non, c'est contre ma volonté ! Il ne sait quoi dire. Le garçon qui les a servis, voyant la jeune fille pleurer, s'approche, inquiet. — Il y a quelque chose qui ne va pas ? demande-t-il — Ce n'est rien, dit Omar, juste un petit chagrin ! Mais je saurai la consoler, ne vous inquiétez pas ! Le garçon, rassuré, s'éloigne. Omar, lui, reprend doucement les mains de Malika. — Tu me rends la vie, lui dit-il, puisque tu ne veux pas partir... Elle le regarde, effrayée à l'avance par ce qu'il va dire. — Puisque tu ne veux pas partir, dit Omar, tu resteras... J'irai, s'il le faut, le dire à ton père et à ta mère ! — Mais... balbutie Malika. — Je demanderai ta main. Tu es d'accord pour m'épouser, n'est-ce pas ? — Oui, dit-elle, en écarquillant les yeux. — Alors je demanderai ta main ! Il regarde leurs assiettes pleines : ils n'y ont pas touché tous les deux. — Mangeons, dit Omar. — Tu peux manger, toi ? demande la jeune fille sur le ton de la plaisanterie. — Oui, puisque je sais maintenant que tu m'aimes et que tu penses à moi ! — Tu... tu vas envoyer ta mère demander ma main ? — Oui, mais il faudra d'abord que tu en parles à la tienne. Si tu as son accord, celui de ton père ne sera qu'une formalité ! (à suivre...)