Maroc : référendum - Les Marocains sont appelés à approuver, vendredi prochain, une nouvelle Constitution qui vise à rééquilibrer les pouvoirs au profit du Premier ministre, le roi Mohammed VI ayant pris la mesure à la fois du «printemps arabe» et du désir de réformes des Marocains. Malgré des oppositions et des appels au boycott, le roi est quasiment assuré de voir son texte adopté, estiment les experts. Les opposants tiennent un tout autre langage. «Nous appelons au boycott du référendum», estime Nizar Bennamate, un militant du Mouvement du 20 Février à Rabat. Egypte :violence - De violents affrontements ont opposé dans la nuit de mardi à mercredi la police à des manifestants dans le centre du Caire, faisant plusieurs blessés. Selon un responsable des services de sécurité, les troubles ont éclaté quand un groupe d'hommes a investi un bâtiment où se tenait une cérémonie à la mémoire de victimes du soulèvement qui a renversé Moubarak. Mais des militants pro-démocratie ont aussi accusé la police d'avoir attaqué les familles des victimes du soulèvement du début de l'année qui voulaient participer à la cérémonie commémorative. Grèce : manifestations - De nouveaux affrontements ont éclaté, hier, mardi, à Athènes, entre des jeunes jetant des pierres et divers projectiles contre des forces anti-émeutes, qui ont répondu en tirant des gaz lacrymogènes devant le Parlement, où est débattu le projet de budget d'austérité impopulaire dans le pays. Ces affrontements ont eu lieu en marge des manifestations des syndicats, au premier jour d'une grève générale de 48 heures observée par les centrales du privé (Gsee) et du public (Adedy). Syrie : opposition - Le régime syrien a envoyé ses chars, hier, mardi, dans un nouveau village de la province d'Idleb, théâtre de manifestations, au lendemain d'une réunion sans précédent d'opposants à Damas critiquée par les militants animant la contestation. Cette intervention survient à la suite d'une nouvelle manifestation nocturne de plus de 2 000 habitants à Idleb. L'armée contrôle désormais plusieurs localités de la province d'Idleb, où elle cherche à mater les protestations contre le Président Bachar al-Assad. Sénégal - Le Mouvement du 23 juin, coalition de plus de 60 partis d'opposition et d'organisations de la société civile sénégalaise, a appelé, hier, mardi, à la poursuite des manifestations contre la candidature du Président Abdoulaye Wade à la présidentielle de février 2012. La coalition entend mener un combat autour du «rejet de la candidature» de Wade à la présidentielle de 2012, de «la mise en place d'un organe indépendant pour l'organisation des élections, de la démission de Karim Wade», fils du Président et ministre, «de toutes ses charges et fonctions publiques».