Résumé de la 63e partie n La reine meurt. Le roi, qui tient compte de la malédiction de la sorcière, protège son fils. L'enfant grandit, le roi veut le marier. Settoute eut vent de l'affaire. — Tiens, se dit-elle, l'enfant que j'ai maudit va se marier ! Le temps a passé mais elle a toujours de la rancune contre le roi qui ne l'avait pas invitée. — Ainsi, se dit-elle, il n'a pas eu les malheurs que je lui ai prédits, mais il ne perd rien pour attendre et je prendrai ma revanche ! alors, elle se rapproche du palais et lie connaissance avec une servante qui va lui apporter toutes les informations sur le prince. Le roi a organisé une réception où il fait défiler devant son fils les plus belles filles qui se sont présentées au palais. — Mon fils, choisis celle qui te plaît ! Le prince répond : — Toutes sont belles mon père ! — Alors, prends ton temps, réfléchis bien et dans trois jours tu me diras laquelle tu auras choisie et ainsi nous te marierons ! La servante rapporte aussitôt l'information à Settoute. — On lui a montré les plus belles filles et son père lui a donné le temps de réfléchir ! La vieille sorcière réfléchit. — Le moment est, peut-être, venu de me venger ! Elle dit à la servante. — Quand tu lui apporteras son repas, pose-le devant lui, puis demande-lui s'il a effectué son choix. S'il te dit qu'il l'a fait, alors tu lui diras : «Mon prince cette jeune est très belle, tu ne peux trouver mieux dans ce pays !». Sa curiosité sera aussitôt attisée et il te demandera s'il existe d'autres filles encore plus belles, tu lui diras que tu vas te renseigner et que tu lui apporteras la réponse ! La servante est effrayée. — Que pourrais-je lui dire après ? — Je te dirai ce qu'il faudra faire ! — J'ai peur que le prince m'en veuille ! Settoute la regarde de travers et lui dit : «Veux-tu que je te change en crapaud ?» La servante s'affole. — Je ferai ce que tu diras ! Elle rentre au palais. Le prince, lui, est absorbé : il a vu tellement de belles filles que maintenant, il hésite. Mais il sait aussi qu'il doit effectuer un choix. Le soir, quand la servante lui apporte son repas, il lui dit. — Toi, tu as vu les jeunes filles que mon père m'a présentées ? Elle répond, en tremblant : — Oui, mon prince ! — Alors si je t'indique une jeune fille, tu pourras me dire si elle est belle ? — Oui mon prince. Mais as-tu fait ton choix ? — Oui, je l'ai fait ! (A suivre...)