Résumé de la 2e partie n Le roi devant l'intelligence de la fille du vieillard, décide de la prendre pour épouse, mais avant cela elle devra satisfaire à trois conditions... «Me voici, noble sire. Les gens m'ont reçu et pas reçu. Je t'ai apporté un cadeau et pas apporté. J'ai chevauché et pas chevauché.» Le roi la souleva de la selle et dit : «Tu seras ma reine, car une femme intelligente m'est plus précieuse qu'une femme riche et de haute naissance. Je dois encore te faire promettre une chose : je voudrais qu'à aucun moment tu ne te mêles des affaires d'Etat, car je tiens à gouverner seul.» La jeune fille lui promit et ils vécurent un grand bonheur. Il arriva qu'un jour, alors que de pauvres paysans gardaient des chevaux dans la prairie, le roi vint à passer. Les paysans s'étaient endormis et un cheval s'élança sur le roi en tuant son cheval, une belle jument grise. Il entra dans une immense colère et ordonna qu'on jette les paysans en prison, en attendant de leur faire couper la tête. Un grand désespoir saisit les femmes des paysans qui ne voyaient d'autre solution que de s'adresser à la femme du roi qu'on disait bonne et sage. Elles arrivèrent près de la reine, tombèrent à genoux et la prièrent, au nom de Dieu et de leurs enfants, de les aider. «Que puis-je faire pour vous être utile ? Le roi m'a défendu de me mêler des affaires de l'Etat. Je ne peux que vous donner un conseil. Ce soir, placez-vous avec vos enfants sur la plage. Tenez-vous sous la fenêtre tournée du côté de la mer et pleurez, gémissez toute la nuit. Il ne recevra pas son soporifique et vous pourrez lui dire : «Le monstre marin est venu pour nous dévorer. Sauve-nous, ô noble sire. Nous prierons pour qu'une longue vie te soit accordée !» Il vous répondra : «Malheureuses, bien que je sois le roi, il n'est pas en mon pouvoir d'empêcher le monstre marin de tuer.» (A suivre...)