Hocine Ghilès a osé alerter l?opinion publique sur une prétendue gestion contestée de la Fédération algérienne de voile à travers un écrit qui a paru dans votre quotidien en page 9, en date du mardi 30 et mercredi 31 mars 2004 signé A. Saleh-Bey. Le bureau fédéral de la Fédération algérienne de voile découvre en cette personne des avantages depuis longtemps insoupçonnés considérant qu?elle n?a jamais osé un acte positif de par le passé. Cela dit, votre journal, respectable par ailleurs, aurait été inspiré, par souci d?équité, de chercher à situer les tenants et aboutissants d?une telle situation. Le bureau fédéral réuni en session extraordinaire, en date du 31 mars 2004, rappelle que toutes les décisions prises font l?objet d?un débat approfondi et qu?elles sont prises par consensus le plus large et surtout en conformité des lois et règlements qui régissent le sport et la discipline. Ainsi, l?assemblée générale s?est tenue dans la rigueur la plus absolue et de manière responsable et a adopté les bilans moral et financier en présence du commissaire aux comptes dûment certificateur. La famille de la voile, voir les signatures, des dirigeants et des responsables techniques qui suivent en fin d?article, est indignée par la manière irresponsable avec laquelle le sieur Ghilès agit et qualifie cette attitude de travail fractionniste susceptible de nuire au développement de notre discipline. Dans l?attente de son passage devant la commission de discipline dans les prochains jours, Hocine Ghilès est suspendu en sa qualité de 2e vice-président de la Fédération algérienne de voile avec proposition de sa radiation en sa qualité de membre de l?assemblée générale. Enfin, question est posée de savoir pourquoi cette gestation se fait en ce moment précis et à la veille d?échéances importantes dont la préparation des Jeux sportifs arabes.