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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (105e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 07 - 2011

Résumé de la 104e partie n Après un long séjour en Europe, où il fréquente de grands peintres, tels que Picasso ou Modigliani, Diego Rivera retourne au Mexique où il réalise de grandes peintures murales.
Frida Kahlo n'a que 15 ans quand elle voit pour la première fois Diego Rivera. Elle avait entendu dire que le célèbre peintre peignait l'Ecole nationale préparatoire et elle s'y était introduite pour le voir, depuis son image n'a cessé de la hanter. Car, elle n'est pas venue admirer la peinture mais le peintre.
Elle n'est encore qu'une jeune écolière et Diego, lui, a 37 ans. Elle est née en 1907 d'un père d'origine allemande, Wilhelm Kahlo, qui a changé son prénom en Guillermo, et d'une mère d'origine indienne, Mathilde Calderon y Gonzales.
C'est encore une enfant quand elle décide d'être une femme libérée. «Je ne veux pas, dit-elle, à ses parents, suivre la voie des femmes mexicaines : vivre sous la botte d'un mari et porter ses enfants.»
Elle veut faire des études, voyager, s'amuser aussi. Elle travaille bien à l'école et fait le bonheur de ses parents
«Frida va devenir célèbre !», dit son père qui l'admire beaucoup.
C'est un véritable garçon manqué, qui porte des pantalons, joue au ballon, fréquente les garçons et parle comme eux. Elle se forge déjà un caractère de
«dure» : elle se bagarre et voit des soldats mourir...
Mais à huit ans, Frida est atteinte d'une poliomyélite qui manque de l'emporter : elle se remet mais gardera une jambe raide et une claudication.
Elle retourne à l'école mais elle doit souffrir des sarcasmes de ses petits camarades qui se moquent d'elle et l'appellent «Frida l'estropiée».
Elle n'en a cure puisqu'elle continue à avancer dans la vie, à faire des projets. Elle s'intéresse à tout, plus particulièrement au dessin et déjà, elle se fait remarquer par ses professeurs.
Elle pense devenir artiste et commence à s'intéresser à la peinture. Elle admire Orozco et ses touches rapides et étirées qui semblent cerner des formes fuyantes. Elle aime le jeune Siqueiros, plus âgé qu'elle de quelques années seulement, qui réalise à l'époque ses premières décorations murales. Mais c'est Diego Rivera qui l'attire le plus.
Diego qui, au moment où Frida le voit pour la première fois, a 37 ans. C'est un véritable mastodonte, grand de taille, gros, laid avec ses yeux globuleux mais au sourire charmant. Depuis qu'il est revenu d'Europe et qu'il a renoncé au courant cubiste jugé étranger aux traditions de son pays, s'est engagé, avec d'autres peintres à créer un style artistique mexicain, au service de la Révolution, il est devenu une célébrité. Les journaux n'arrêtent pas de parler de lui, de faire étalage non seulement de son art mais aussi de sa vie privée, de ses frasques, de ses démêlés avec les femmes et de ses prouesses sexuelles. Beaucoup de jeunes Mexicaines sont éprises de lui.
Curieuse, la jeune fille est allée le voir dans l'Ecole où le gouvernement l'a chargé de la réalisation d'une grande fresque. Elle n'est même pas sûre qu'il l'ait aperçue, toute menue qu'elle est, mais avant de partir, elle s'est fait cette curieuse promesse : «Je porterai l'enfant de Diego Rivera !»
Mais elle n'a encore que 15 ans... (A suivre...)


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