Les discussions entre la direction d'Air Algérie et les représentants du Personnel navigant commercial (PNC), qui ont eu lieu hier, n'ont abouti à aucune décision concrète. Le volet salarial a constitué, comme prévu, le gros des discussions qui se sont poursuivies dans la soirée d'hier entre les deux parties. Le porte-parole du PNC, Yacine Hamamouche, a affirmé à l'issue de la réunion que les négociations ont tourné, en effet, autour des salaires et que la concertation sur ce volet se poursuivra lors des rencontres à venir. «Nous avons entamé les débats sur le volet salarial et rien n'est encore décidé jusqu'à présent. Les négociations se poursuivront demain mardi et jeudi prochain pour trouver un terrain d'entente sur ce dossier des salaires, qui est la principale revendication du PNC.» «J'espère que les choses seront plus claires d'ici au 31 juillet. On sait qu'avec l'arrivée du ramadan, on ne peut rien négocier», a-t-il déclaré. Il a affirmé, en outre, que le reste des points de la plateforme de revendications, à savoir «les conditions de travail, le statut et la direction à laquelle le PNC doit être rattaché», ne seront abordés qu'une fois la question des salaires réglée. Sur ce point précis, les deux parties ont arrêté, la semaine dernière, la date du 31 juillet prochain pour la conclusion des négociations sur les salaires et que «ce délai pourrait être prolongé d'un commun accord», souligne le syndicat qui insiste sur la feuille de route mise sur pied avec l'ex-DG de la compagnie. Une chose est cependant sûre, quelle que soit l'issue des négociations entre les deux parties, il n'y aura pas de grève durant le ramadan. Yacine Hamamouche, après le second round, tenu jeudi dernier, a été catégorique. L'option d'une grève si le problème des salaires n'est pas réglé «n'a pas été retenue par le syndicat», a-t-il dit. Au sujet de la décision d'Air Algérie de dédommager les 23 000 passagers bloqués pendant quatre jours de grève, il a indiqué que son syndicat a fait cette proposition au lendemain de son mouvement.