Attitudes Certains enfants, parfois en bas âges, ont des comportements anormaux, voire difficiles, qu?il faut apprendre à maîtriser dès le début. Le comportement de certains enfants à l?âge de 2, 5 et 8 ans, voire plus, peut être significatif d?une simple réaction naturelle due aux diverses stimulations que subit l?enfant lorsqu?il apprend à s?adapter à son entourage. Toutefois, ces soi-disant «tics» peuvent avoir pour origine un trouble émotionnel, une frustration, une timidité ou autre, que l?on doit prendre en charge d?une manière douce, demandant parfois l?aide d?un psychologue pour enfants. Sucer son pouce Sauf quelques rares exceptions, tous les bébés sucent leur pouce pendant un temps. Chez certains, l?habitude persiste pendant plusieurs années encore, surtout lorsqu?ils sont timides ou fatigués, mais la plupart cessent de le faire dès l?âge de trois ans sans aucun effort spécial de la part des parents. La persistance de cette habitude ne doit pas alarmer les parents. Ceux-ci pourront jouer de l?exemple des amis pour dissuader l?enfant et ils ne doivent pas s?inquiéter de le voir sucer son pouce dans son lit, même après avoir cessé de le faire en public. Le recours à la méthode des contentions n?a aucun effet, au contraire, cela pourrait entraîner chez l?enfant des formes de frustrations ou d?obsessions, plus graves que l?habitude elle-même. Les sucettes utilisées par certaines mères peuvent être utiles si l?on préfère que l?enfant les suce plutôt que son doigt. En revanche, si on les trempe dans du miel ou de la confiture, cela n?aura pour effet que l?augmentation du risque de survenue de caries dentaires, tout en encourageant l?enfant à refuser les aliments non sucrés ou le lait de son biberon. Alors que certains enfants se réconfortent en suçant leur pouce, d?autres s?attachent à des objets spécifiques : ourson en peluche, couverture ou simple morceau de tissu, insistant pour les avoir avec eux avant d?aller dormir et les trimbalant toute la journée. Comme pour la succion du pouce, il n?y a pas lieu d?intervenir pour contrer cet attachement? l?enfant s?en débarrassera le moment venu ! Les sautes d?humeur Lorsqu?ils sont frustrés, les enfants le manifestent souvent par des pleurs ou de la colère. D?autres se rouleront par terre, crieront, donneront des coups de pied en gesticulant avec les bras? et ce pour deux raisons : ou bien les parents ne savent pas s?y prendre avec l?enfant, ou bien ces sautes d?humeur sont occasionnelles, et dans ce cas, il vaut mieux les ignorer. La meilleure façon de faire face à de telles crises c?est de laisser l?enfant dans sa chambre et de lui demander de n?en sortir que lorsqu?il sera calmé. Lorsqu?il le fait, il est important de lui manifester de l?affection. Le meilleur moyen d?éviter les sautes d?humeur est de les prévenir. Les parents doivent s?assurer que l?enfant n?est pas confronté à trop de choix alors qu?il n?est pas en âge de prendre des décisions. Ils doivent également lui expliquer clairement ce qu?on attend de lui. Vouloir exprimer son autonomie en mettant seul ses souliers ou en voulant se nourrir lui-même n?est pas un problème, mais il doit être guidé par les conseils des parents. Retenir sa respiration et se frapper la tête contre le mur Certains bébés en colère, après avoir vigoureusement pleuré, retiennent leur souffle jusqu?à en devenir bleus, parfois jusqu?à perdre conscience pendant une courte durée de temps. Certains enfants manifestent leur colère en se frappant la tête de façon répétée contre les murs ou le sol. Même si cela paraît inquiétant pour les parents, ces manifestations ne semblent causer aucun dommage. Cependant, il est recommandé d?en aviser le médecin afin d?écarter toute possibilité de problème grave. Manger de la terre, de l?herbe ou des plantes Dans la plupart des cas, cette conduite ne signifie pas une souffrance émotionnelle, mais simplement un «désir d?explorer l?environnement». La persistance dans cette habitude doit faire intervenir un médecin pédiatre, car elle peut être synonyme d?un stress continu. Pour les tout petits, il faut s?assurer que des plantes vénéneuses ne soient pas à la portée de ces «explorateurs»? (à suivre...)