Manière Outre les comportements liés à une colère qu?exprime l?enfant sous différentes formes, d?autres comportements sont liés, plus encore, à des situations nouvelles auxquelles il fait face. L?onychophagie (se ronger les ongles), beaucoup d?enfants arrêtent de le faire aprèsun certain temps. Généralement, on ne trouve aucune raison à cette habitude qui dérange plus l?entourage que l?enfant lui-même. Il s?agit, le plus souvent, d?un stress émotionnel et cette possibilité doit toujours être envisagée. On ne devrait pas gronder un enfant parce qu?il se ronge les ongles ni appliquer une substance amère pour qu?il perde cette habitude. En revanche, lui couper les ongles ou les tailler peut s?avérer utile, mais on peut très bien ignorer le problème. Chez les fillettes, l?achat d?un ensemble à manucure pourra résoudre le problème. ? La nervosité : un enfant timide et craintif peut parfois montrer des signes de nervosité comme des tics, des troubles de l?élocution, des phobies ou un sommeil agité. Ces symptômes révèlent une grande tension émotionnelle et une grande anxiété chez l?enfant, souvent associées à une inadaptation à la famille, à l?école ou aux pressions sociales. La peur et la timidité excessives peuvent résulter de la surprotection des parents ou, au contraire, de leur exigence excessive à l?endroit de son autonomie. Les craintes anormales et les phobies peuvent exprimer des sentiments plus profonds, par exemple craindre la séparation d?avec la mère quand on déteste l?école. En discutant de la situation familiale, du stress, des problèmes scolaires et des relations sociales, on parviendra généralement à trouver la cause du problème. ? Les problèmes au coucher : l?heure du coucher est souvent marquée par des problèmes mineurs : besoin répété d?aller boire un verre d?eau, se rendre aux toilettes, se relever pour demander un baiser ou une caresse? Bref, la fermeté et la constance permettent de résoudre un tel problème : une petite caresse et vite au lit ! La peur du noir ou d?une chambre dont la porte est fermée peut souvent causer ce genre de problèmes. On calmera l?enfant en lui laissant un rai de lumière par la porte entrouverte. ? Les problèmes d?élocution : il faut rappeler que le langage commence par de simples mots à l?âge d?un an pour progresser vers des phrases simples à deux ans. A cet âge-là, les enfants baragouinent. Le rythme de développement du langage varie d?un enfant à un autre ; les parents doivent parler à leur petit pour stimuler chez lui son élocution en lui faisant profiter des autres enfants du même âge qui, eux aussi, ont besoin de se développer. Le développement du langage peut être retardé si l?enfant a des problèmes auditifs. Un bouleversement émotionnel, comme l?absence des parents ou l?arrivée d?un nouveau-né, entraînera souvent chez l?enfant une régression vers des balbutiements de bébé. Il s?agit alors d?un signe d?insécurité et l?enfant aura surtout besoin de plus d?affection et d?attention. Le bégaiement est relativement fréquent chez les enfants de deux ou trois ans dont le vocabulaire s?enrichit trop vite, mais il ne persiste que rarement. Les enfants qui bégaient sont généralement nerveux et tendus, leur bégaiement devenant plus évident lorsqu?ils sont émus. Si ce trouble persiste et occasionne des ennuis à l?enfant, les parents doivent consulter un spécialiste. ? La jalousie : très courant, ce sentiment survient à l?arrivée d?un nouveau-né dans la famille. Le problème est quasiment résolu en informant l?enfant à l?avance de cette arrivée et en lui permettant, par exemple, de participer aux préparatifs. Il doit également être préparé à la séparation d?avec sa mère quand celle-ci sera hospitalisée, en le rassurant quant à son retour. Lorsque la mère est de retour, elle prendra bien soin d?accorder toute l?attention et l?affection voulues à son aîné? Comme cela, chacun aura sa part de «maman» !