Le chanteur libanais, Melhem Barakat, qui se produit pour la première fois en Algérie, a animé lundi soir un concert haut en couleur lors de la huitième soirée du Festival arabe de Djemila (Sétif). Musicien et interprète de talent dans la lignée de l'école Rahbani, Melhem Barakat, natif du village de Kaf Chima, a gratifié le public nombreux des plus belles chansons de musique classique arabe, suscitant l'admiration des familles venues nombreuses à cette soirée. L'artiste, qui a chanté l'amour et la patrie, a excellé en interprétant ses célèbres ‘Djar el-qamar' (le voisin de la lune) et ‘Taal nansa' (viens, que l'on oublie). Barakat a affirmé ressentir un immense honneur de chanter dans «ce beau pays qu'est l'Algérie», qualifiant son public de «grand mélomane». Fardi Benahmed, qui interprète le kabyle en fusion avec le gnaoui, l'enfant terrible d'Oran, Kader El-Djaboni et Cheb Radouane ont satisfait les attentes des jeunes qui demandaient les tubes de ces chanteurs. Quant à la soirée d'hier, elle a été animée par la Libanaise Carole Semaha et les chanteurs algériens Cheba Yamina, Cheb Didine et Abdou Deriassa. Ils étaient les vedettes de la 9e et avant-dernière soirée de Djemila. APS