Le président de la compagnie aérienne italienne Alitalia, Giuseppe Bonomi, a déclaré, hier lundi, que la compagnie «n'a pas plus d'un mois à vivre» sans intervention du gouvernement italien. La compagnie, qui traverse la crise la plus grave de son histoire, a affiché pour 2003 une perte de 510,6 millions d'euros, deux fois plus importante que celle essuyée en 2002 (-260,5 m euros). Le précédent administrateur d'Alitalia, Francesco Mengozzi, avait voulu mettre en place un plan de redressement, mais s'était heurté à l'opposition des syndicats en présentant un programme de suppression de 2 700 emplois avec 1 500 licenciements secs, sur un total d'environ 22 000 employés.