Annonce n Une télémédecine sera mise en service la semaine prochaine, notamment dans les services hospitaliers de la région Sud et ceux des Hauts Plateaux. Un nouveau service des urgences a été inauguré, jeudi, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ouled Abbès. «Ce nouveau bloc est doté de moyens nécessaires et de différents matériels modernes. Il a une capacité de 60 lits et contient deux blocs opératoires, dont chacun contient 5 salles pour les malades et un amphithéâtre d'une capacité de 120 places», a indiqué le Dr Salemi, chef d'Unité d'hospitalisation de courte durée (Uhcd). Concernant les gestionnaires de ce service, le même orateur a précisé qu'il sera assuré par 54 médecins spécialistes entre professeurs, maîtres assistants et médecins résidents, et 118 paramédicaux. Prenant la parole, lors de l'inauguration, le ministre de la Santé a précisé les objectifs escomptés à travers la réalisation de ce nouveau bloc. Selon lui, il est réalisé pour prendre en charge les urgences vitales, à savoir les polytraumatisés, qui seront pris en charge par une équipe multidisciplinaire.Parlant de la nécessité de la sécurisation de toutes les structures de la santé, à travers le territoire national, l'intervenant a indiqué qu'une lettre, déjà en cours d'étude, a été envoyée au ministre de l'Intérieur par le département de la Santé. Il a cité, à titre d'exemple, certains cas d'hôpitaux ayant été le théâtre de scènes déplorables, comme l'hôpital de Annaba, où un médecin a été sauvagement agressé par un père de famille et ses frères, ou celui de Hussein Dey où une infirmière a été poignardée dans le dos et enfin l'hôpital Mira où des voyous ont brisé toutes les vitres de l'hôpital. «On ne peut pas laisser le corps médical et paramédical à la merci de ces voyous», lancera-t-il. M. Ould Abbès a fait savoir également qu'un nouveau système sera mis en service, notamment dans les régions Sud et celles des Hauts Plateaux, et ce, à partir de la semaine prochaine. Il s'agit de la télémédecine. «Pour qu'il n'y ait pas d'isolement entre les services hospitaliers du centre et les zones éloignées, tels les Hauts Plateaux et le Sud, nous avons opté pour la réalisation d'une télémédecine, et ce, grâce à une convention que nous avons signée avec Moussa Benhamadi (ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication).» «Avec ce nouveau système, on ne peut avoir de relations avec d'autres hôpitaux, d'autres services. À l'exemple de la topo-radiologie. Ceux-ci peuvent nous faire part de l'état de santé d'un malade et on peut leur demander un avis via ce micro. Par la suite nous pourrons diffuser une radio, un état clinique et un rapport à distance. Au lieu de faire déplacer le malade, on peut avoir, par le biais de l'informatique, tous les éléments qui peuvent aider ce malade», explique-t-il.