L'antenne régionale de Tizi Ouzou du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (Fnpos) vit un malaise depuis le 24 avril dernier, jour où les travailleurs ont observé une journée de protestation pour demander la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. En effet, ces derniers ainsi que des membres de leur section syndicale nous ont sollicités pour tirer, une nouvelle fois, la sonnette d'alarme sur la situation qui prévaut au sein de leur antenne. Nos interlocuteurs se plaignent «de la directrice régionale qui fait la sourde oreille aux revendications des travailleurs qui vivent une situation très alarmante». Il s'agit notamment du cas des contractuels qui tardent à être régularisés. «Sur les 24 employés, 9 sont contractuels soit plus d'un tiers de l'effectif, sachant que la plupart de ces derniers avec plus de deux contrats de six mois, ne sont toujours pas confirmés dans leurs postes et ce, malgré l'article 58 de la convention collective de branche de la sécurité sociale qui stipule que le contrat de travail à durée déterminée est renouvelable une seule fois et ne peut excéder, en aucun cas, six mois», soulignent nos interlocuteurs. La section syndicale se désole aussi des pressions que subissent les représentants des travailleurs à l'instar du secrétaire général «mis en congé forcé sans respect du planning des congés établis pour tous les travailleurs». Dans le P-V qui a sanctionné l'assemblée générale de juin dernier consacrée aux problèmes socioprofessionnels des employés, la section syndicale du Fnpos dénonce les «sanctions arbitraires, les harcèlements et intimidations» que subissent les travailleurs depuis la journée de protestation du 24 avril passé ainsi que le refus de dialogue, «les différentes demandes d'audience étant restées sans suite». Pour tenter de régler le conflit opposant la section syndicale à la direction, les travailleurs ont décidé de demander la médiation de l'Inspection du travail.