Résumé de la 8e partie n Omar est sous le charme de Soumiya : une de ses étudiantes avec laquelle il a une liaison. Pour fêter son anniversaire, il l'invite à passer une soirée avec lui. Il pousse un petit cri d'admiration, en la voyant arriver. Elle a mis une robe noire moulante qui tranche admirablement sur sa peau d'une blancheur de neige. La robe est décolletée, mais comme il fait un peu froid, elle a enroulé autour de son cou une sorte de fourrure. Elle s'est fortement maquillée et elle est allée chez la coiffeuse. — Tu es très jolie, dit-il impressionné ! — C'est vrai ? minaude-t-elle, je te plais. — Oui, dit-il. Mais je croyais que tu allais dire chez toi que tu passais la nuit chez une amie… — Oui, j'ai dit que cette amie fête ses fiançailles ! — Tu as dit cela ! Et si ta mère rencontre ton amie et qu'elle la félicite ? Elle rit. — J'ai tellement d'amies ! Il a choisi un restaurant éloigné de la ville et il a réservé une table. C'est en fait l'hôtel-restaurant le plus chic de la ville. — C'est grand, dit-elle, et beau ! Cela doit coûter cher ! — Tu le vaux bien, dit-il. Elle lui sourit et il la conduit à la table qu'il a réservée. Tandis qu'ils dînent, un orchestre se produit. Au bout d'un moment, elle lui dit. — Et si nous dansions ? — ça te ferait plaisir ? — Oui, dit-elle, avec toi, tout me fait plaisir ! Il la prend par la main et il l'emmène sur la scène où quelques couples les rejoignent. — C'est le plus bel anniversaire de ma vie, dit-elle. En fait, c'est le seul que j'aie fêté ! — Vingt ans, c'est le plus bel âge. Elle se serre contre lui. Il est si troublé qu'il s'arrête. — Retournons à la table, dit-il. Elle est un peu déçue, elle lui fait même la tête un moment puis elle se met de nouveau à parler avec volubilité. Lui se contente de la regarder, il est complètement sous son charme. Elle resterait là jusqu'au matin… Il regarde sa montre. — Il est minuit ! — Restons encore, dit-elle. — Maman va s'inquiéter, je lui ai dit que je rentrais vers onze heures ! Elle lui prend la main comme si elle voulait le retenir. — Je voudrais rester avec toi… C'est un hôtel ici. Il la regarde. Son cœur se met à battre la chamade. — S'il te plaît, c'est mon anniversaire. Prends-moi une chambre. Je n'ai jamais dormi dans un hôtel. Les pensées se précipitent dans sa tête. S'il faut être perdu, se dit-il, il faut l'être tout de suite, sinon, il changerait d'avis. — D'accord, dit-il, je prends une chambre. (A suivre...)