Résumé de la 10e partie n Dans le tapis où elle se cache pour échapper à son père qui veut l'épouser, la jeune princesse s'ennuie. Le roi, lui, ne va jamais dans la chambre : elle lui rappelle trop la jeune fiancée qu'il a perdue. Une fiancée qui est en réalité sa propre fille, mais cela, il faut le dire, à sa décharge, il l'ignore ! A quelque temps de là, le prince héritier d'un royaume voisin vient rendre visite au roi. C'est un royaume ami et comme il est puissant, le roi veut garder son alliance et il cherche à lui être agréable. — Vous pouvez visiter mon palais et prendre tout ce que vous y trouverez à votre goût ! Je vous l'offre avec plaisir ! Le jeune prince est charmé par les jardins du palais et il s'y promène longuement. Il visite ensuite le palais et entre dans toutes les pièces. Le roi qui l'accompagne en personne, lui réitère son offre : — Prenez tout ce qui vous plaira ! Ils arrivent devant la chambre de la jeune fille. Le roi veut passer sans l'ouvrir mais le jeune prince formule le désir de la visiter. — Il n'y a rien d'intéressant à voir, dit le roi Cette remarque aiguise la curiosité du prince. — Si Votre Majesté m'y autorise, j'y jetterai aussi un coup d'œil ! Le roi hésite, mais pour ne pas offenser son hôte, il accède à sa demande. Il fait ouvrir la porte et fait entrer le prince dans la chambre. — C'est une belle chambre ! Les meubles lui plaisent : le lit à baldaquin, c'est alors qu'il aperçoit le tapis, posé contre le mur, et s'exclame. — Quel magnifique tapis ! Le roi détourne la tête. Mais le jeune prince continue. — Vous m'avez dit que je pourrais prendre tout ce qui me plairait dans votre palais ? — Oui… — Eh bien, Votre Majesté, je veux ce tapis ! Je n'ai jamais vu un objet aussi finement tissé... Je le mettrai dans ma chambre ! Le roi fait la grimace : c'est le tapis de sa fiancée et il ne le céderait pas pour tout l'or du monde. — Je ne peux pas ! — Quoi ! vous avez promis de me donner tout ce qui me plairez ! — Vous avez d'autres objets… — Non, je veux ce tapis ! Le prince est un allié puissant et il est bon qu'il ne le déçoive pas. — Eh bien, dit le roi, je vous l'offre ! Le prince remercie le roi, satisfait. — Soyez sûr, majesté, dit-il, que j'en prendrai grand soin ! (A suivre...)