Résumé de la 11e partie n Le tapis où se cache la princesse est convoité par un jeune prince qui visite le royaume. Le roi le lui cède à contrecœur. La jeune fille dormait tandis qu'on transportait le tapis dans la calèche du prince. — Prenez-en grand soin, dit le roi, qui voit partir le tapis à contrecœur. — Ne vous en faites pas majesté ! — Je l'installerai dans ma chambre et je le regarderai tous les jours, au coucher et au lever ! La princesse dort toujours quand le prince arrive dans son royaume. Il descend et veille à ce qu'on retire délicatement le tapis et qu'on l'installe dans sa chambre. Son père vient vers lui et lui dit. — Quel magnifique objet, mon fils ! — N'est-ce pas, père ? C'est un cadeau du roi notre voisin ! — C'est un cadeau généreux ! — Le roi m'a ouvert les portes de son palais, m'autorisant à emporter tout ce qui me plairait, j'ai choisi ce tapis ! — C'est là un bon choix ! Mais le roi a autre chose à dire à son fils. — Mon fils, il est temps que tu te décides à prendre une épouse... Le prince détourne la tête. — C'est une affaire qui peut attendre, mon père — Non, tu es appelé un jour à régner, il ne sied pas à un prince comme toi de rester célibataire... — Laisse-moi encore du temps ! — Il est temps, pour toi, de te choisir une compagne, nous pourrons, si tu veux, passer en revue toutes les princesses en âge de se marier, à commencer par tes cousines... Le prince ne dit rien. — Il y a aussi les princesses des pays voisins, ce sera pour nous l'occasion de passer de nouvelles alliances et de consolider notre royaume ! Le roi réfléchit. — Ce roi qui t'a reçu… peut-être a-t-il une fille… — Je n'en ai pas vu ! — Il faudra que nous nous renseignions. Mais tu dois te marier ! Le prince ne pense pas au mariage mais comme il est obéissant, il hoche la tête : — Nous ferons selon votre désir, mon père. — Très bien, mon fils, dans quelques jours, je te présenterai des femmes. Tu effectueras ton choix ! Pendant ce temps, dans la chambre où on a posé le tapis, la jeune fille se réveille. — Ah, j'ai longtemps dormi ! Comme elle est toute courbaturée, elle a envie de sortir. Elle n'a pas oublié les recommandations de sa nourrice mais elle se dit que la porte de sa chambre étant fermée à clé, elle n'a rien à craindre. Et puis, personne, hormis sa nourrice, n'entre dans la chambre. Elle ignore qu'elle est dans une autre chambre, dans un autre palais, dans un autre royaume, sans sa nourrice bien-aimée ! — Je ne resterai qu'un court instant : (A suivre...)