Résumé de la 11e partie n La princesse vit cachée dans sa lampe, mais voilà qu'un jour, le prince d'un royaume voisin vient en visite et le roi lui offre la lampe. La jeune fille dormait tandis qu'on transportait la lampe dans la calèche du roi. Elle dort toujours quand le prince arrive dans son royaume. Il descend et veille à ce qu'on retire délicatement la lampe et qu'on l'installe dans sa chambre. Son père vient vers lui et lui dit : «Quel magnifique objet que tu apportes là, mon fils ! — N'est-ce pas, père ? C'est un cadeau du roi notre voisin ! Il m'a ouvert les portes de son palais, m'autorisant à emporter tout ce qui me plairait, j'ai choisi cette lampe ! — C'est là un bon choix !» Mais le roi a autre chose à dire à son fils. «Mon fils, il est temps que tu te décides à prendre une épouse...» Le prince détourne la tête. «C'est une affaire qui peut attendre, mon père. — Non, tu es appelé un jour à régner, il ne sied pas à un prince comme toi de rester célibataire... Il est temps, pour toi, de te choisir une compagne. Nous pourrons, si tu veux, passer en revue toutes les princesses en âge de se marier, à commencer par tes cousines... Il y a aussi les princesses des pays voisins, ce sera pour nous l'occasion de passer de nouvelles alliances et de consolider notre royaume !» Le prince ne pense pas au mariage, mais comme il est obéissant, il hoche la tête : «Nous ferons selon vos désirs, mon père.» Pendant ce temps, dans la chambre où on a posé la lampe, la jeune fille se réveille. Comme elle est toute courbaturée, elle a envie de sortir. Elle n'a pas oublié les recommandations de sa nourrice, mais elle se dit que la porte de sa chambre étant fermée à clé, elle n'a rien à craindre. Et puis, personne, à part sa nourrice, n'entre dans la chambre. Elle actionne donc le mécanisme d'ouverture et quelques instants après, elle se retrouve à l'extérieur. «Ah, dit-elle, qu'il est bon de humer l'air frais !» Mais elle regarde aussitôt autour d'elle et écarquille les yeux. «Mais, on a changé ma chambre !» Ce n'est plus, en effet, la même chambre ni les mêmes meubles. Le roi aurait-il fait installer la lampe ailleurs ? Ou alors a-t-il changé le décor de la chambre ? Elle va à la fenêtre et jette un coup d'œil dehors. «Mais ce n'est pas le palais !» Elle ne reconnaît ni les jardins ni les bâtiments du roi et ces gens qui vont et viennent lui sont totalement inconnus. «Ma nourrice !», gémit-elle Seule, elle, en effet, peut lui dire ce qui s'est passé. Elle sursaute au bruit de la poignée de la porte qui tourne. C'est sûrement sa nourrice qui arrive ! (à suivre...)